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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0008
i ARCHITECTURE.
PLANCHE VIII.
Basilique de S" Agnès hors des murs de Rome; église de S" Constance;
temple de Nocera. rv* siècle.
i. Plan nu rez-de-chaussée de la basilique de S" Agnès hors des murs de Home, avec l'arrachement de l'es-
calier par lequel on y descend. IV' siècle. ^
2. Plan du second étage de celle basilique, pris an niveau des galeries supérieures.
3. Coupe sur la longueur, qui montre le portique d'entrée, la grande nef avec son double i.uig <I<■ galeries,
et la tribune ou abside en hémicycle, formant le chœur,
4< Coupe en travers où (un voit le tabernacle, ciborium, soutenu par quatre colonnes de porphyre, qui sei t
de couronnement au meitre-autel.
5. Base et partie du lui de l'une des deux belles colonnes placées dans la nef inférieure, vers le chœur; elles
BOnl tirées d'un monument antique, cl remarquables par le précieux de la maiièie et de l'exécution.
G. Ornement antique qui règne, en forme de corniche, au pourtour de la tribune ou abside.
7. Plan de l'église de S" Constance à Home, située près de la basilique de S" Agnès, et vulgairement appelée
le temple de Bacchusj les colonnes y sont accouplées dans la direction du rayon du cercle, au lieu de
l'être sur la ligne de sa circonférence.
8. Coupe en travers de 1 église île S" Constance, où l'on peut remarquer l'accouplement des colonnes.
9. Plan d'un temple antique, converti en église sous le litre de S" Marie majeure, qui se voit à Nocera de'
pagani, sur la route de Naples à Salernc.
10. Coupe du temple antique de Nocera : sa forme circulaire et l'accouplement de ses colonnes lui donnent
4111e grande analogie avec l'église de S" Constance, N° 7 et 8.
11. Plan de l'église de S' Martin, près de Bonn; elle a aussi beaucoup de rapports avec l'église de S" Cons-
tance ft avec le temple de Nocera. J'en dois le dessin à lord Canielfurd, qui, à d'excellentes qualités de-
cœur cl d'esprit, joignait beaucoup de goût et de connaissances eu Architecture.
PLANCHE 1\.
Tableau dcA plus célèbres catacombes, tant païennes que chrétiennes.
1. Catacombe égyptienne près de Saceara, appelée le Puits ou la Fosse des oiseaux. Ce monument singu-
lier est l'objet d'une glande diversité d'opinions entre les voyageurs: il est situé à quatre lieues du Caire,
près de Saceara; les routes qu'on y remarque ont été creusées, ou par les anciens Egyptiens, ou par les
Arabes d'aujourd'hui pour y chercher les momies et les vases dont ils font commerce.
Au haut de celte figure, ou voit le plan des vases de terre dans lesquels les oiseaux sacrés, après avoir
été einbaumés, étaient enfermés, de manière cependant que leurs têtes surmontaient l'orifice du vase.
La disposition de ces vases, scellés les uns à coté des autres avec du mortier, rappelle, à quelques
égards, celle d'un columbarium (Description of ihe East and some other countries, by Richard Po-
cocke, 1 loin, in-fol.; Lo ,dou, 17.'(3; loin. 1, pog. 54, pi. 1X1.—Mémoire du duc de C/iaulnes sur lu
véritable entrée du Puits des oiseaux, in-4"; Borne, 1783.—Guatiani, Munumenti antichi inediti,
C vol. in-4"; Borna, 1784-1789; loin. IV, pag. 9 et suiv.).
3. Autre catacombe égyptienne, que Poeocke place un peu au midi de la pyramide de Saceara, dile aux degrés.
D'après la dcscriplion qu'il en donne (loin. 1, pag. 53, pi. xxi), les momies on corps des gens du coin m un
étaient rangés debout dans les corridors, ou placés pêle-mêle dans ces espèces de cellules que l'on voit
pratiquées de pari et d'autre; tandis que les corps des personnages auxquels ou voulait rendre plus
d'honneur, étaient déposés dans tles niches séparées, et décorées dans le genre de celles qui sont ligurécs
et décrites ci-après, N° l\ et 5.
3. Plan de lapins belle partie des catacombes d'Alexandrie décrites par Poeocke (loin. I, pag. 9, pi. v\ Norden
( toiu. 1, pi. xui) les place à quelques nulles de celles dessinées ici sous les N" 6 et 7, vers le quartier qui,
probablement pour celle raison, s'appclail JSéftx>pt>Iis, ou ville des morts, Deux vovageuis modernes,
fort attentifs et en état de bien observer, m'en oui bien Toula leissi r les dessins, qui, d'accord entre eux,
m'ont permis d'en former un plus exact que ceux de Poeocke et de Norden.
PLANCHE VIII.
Basilique de S" Agnès hors des murs de Rome; église de S" Constance;
temple de Nocera. rv* siècle.
i. Plan nu rez-de-chaussée de la basilique de S" Agnès hors des murs de Home, avec l'arrachement de l'es-
calier par lequel on y descend. IV' siècle. ^
2. Plan du second étage de celle basilique, pris an niveau des galeries supérieures.
3. Coupe sur la longueur, qui montre le portique d'entrée, la grande nef avec son double i.uig <I<■ galeries,
et la tribune ou abside en hémicycle, formant le chœur,
4< Coupe en travers où (un voit le tabernacle, ciborium, soutenu par quatre colonnes de porphyre, qui sei t
de couronnement au meitre-autel.
5. Base et partie du lui de l'une des deux belles colonnes placées dans la nef inférieure, vers le chœur; elles
BOnl tirées d'un monument antique, cl remarquables par le précieux de la maiièie et de l'exécution.
G. Ornement antique qui règne, en forme de corniche, au pourtour de la tribune ou abside.
7. Plan de l'église de S" Constance à Home, située près de la basilique de S" Agnès, et vulgairement appelée
le temple de Bacchusj les colonnes y sont accouplées dans la direction du rayon du cercle, au lieu de
l'être sur la ligne de sa circonférence.
8. Coupe en travers de 1 église île S" Constance, où l'on peut remarquer l'accouplement des colonnes.
9. Plan d'un temple antique, converti en église sous le litre de S" Marie majeure, qui se voit à Nocera de'
pagani, sur la route de Naples à Salernc.
10. Coupe du temple antique de Nocera : sa forme circulaire et l'accouplement de ses colonnes lui donnent
4111e grande analogie avec l'église de S" Constance, N° 7 et 8.
11. Plan de l'église de S' Martin, près de Bonn; elle a aussi beaucoup de rapports avec l'église de S" Cons-
tance ft avec le temple de Nocera. J'en dois le dessin à lord Canielfurd, qui, à d'excellentes qualités de-
cœur cl d'esprit, joignait beaucoup de goût et de connaissances eu Architecture.
PLANCHE 1\.
Tableau dcA plus célèbres catacombes, tant païennes que chrétiennes.
1. Catacombe égyptienne près de Saceara, appelée le Puits ou la Fosse des oiseaux. Ce monument singu-
lier est l'objet d'une glande diversité d'opinions entre les voyageurs: il est situé à quatre lieues du Caire,
près de Saceara; les routes qu'on y remarque ont été creusées, ou par les anciens Egyptiens, ou par les
Arabes d'aujourd'hui pour y chercher les momies et les vases dont ils font commerce.
Au haut de celte figure, ou voit le plan des vases de terre dans lesquels les oiseaux sacrés, après avoir
été einbaumés, étaient enfermés, de manière cependant que leurs têtes surmontaient l'orifice du vase.
La disposition de ces vases, scellés les uns à coté des autres avec du mortier, rappelle, à quelques
égards, celle d'un columbarium (Description of ihe East and some other countries, by Richard Po-
cocke, 1 loin, in-fol.; Lo ,dou, 17.'(3; loin. 1, pog. 54, pi. 1X1.—Mémoire du duc de C/iaulnes sur lu
véritable entrée du Puits des oiseaux, in-4"; Borne, 1783.—Guatiani, Munumenti antichi inediti,
C vol. in-4"; Borna, 1784-1789; loin. IV, pag. 9 et suiv.).
3. Autre catacombe égyptienne, que Poeocke place un peu au midi de la pyramide de Saceara, dile aux degrés.
D'après la dcscriplion qu'il en donne (loin. 1, pag. 53, pi. xxi), les momies on corps des gens du coin m un
étaient rangés debout dans les corridors, ou placés pêle-mêle dans ces espèces de cellules que l'on voit
pratiquées de pari et d'autre; tandis que les corps des personnages auxquels ou voulait rendre plus
d'honneur, étaient déposés dans tles niches séparées, et décorées dans le genre de celles qui sont ligurécs
et décrites ci-après, N° l\ et 5.
3. Plan de lapins belle partie des catacombes d'Alexandrie décrites par Poeocke (loin. I, pag. 9, pi. v\ Norden
( toiu. 1, pi. xui) les place à quelques nulles de celles dessinées ici sous les N" 6 et 7, vers le quartier qui,
probablement pour celle raison, s'appclail JSéftx>pt>Iis, ou ville des morts, Deux vovageuis modernes,
fort attentifs et en état de bien observer, m'en oui bien Toula leissi r les dessins, qui, d'accord entre eux,
m'ont permis d'en former un plus exact que ceux de Poeocke et de Norden.