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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0154
4Q SCULPTURE.
Ce prince aimait, avec passion, les productions de [a gravure en pierres Eûtes; on marquait de son
,„,,„ |es pierres qu il faisaii graver, 11 même les antiques, doni il forma une collection considérable)......
veau "'■"' '''' ressemblam e entre lui ei Jules-Césai : c'esi à ce double titre que nous avons placé ici sfi
portrait, quoiqu'il ne soit pas, comme ceui qui précèdent, gravé en bronze, mais sur pierre lui.. .-,,„,.,
de gravure dont les numéro suivans vont présenter une série chronologique.
PI ERB ES G R Wl;,ts.
54- Té te d'Uis, gravée en camée (Description du cabinet de Stosck, Classe I", iV J-. — Dêscrizioni digemme
anticke di Federico Dolce; Roma, 179a; in-fol., N° 1 )- Ce dernier oui rage .1 été imprimé cour.,,, I1(lh_
pagner les empreintes 1 a soufre, prises sur les originaux de la collection de Stosch , que débite ce graveur.
G:"i. Epejl ht égl ptïen, d'après 1 empreinte prise sur une agate onyx «le la collée liun de Stoseh Stosch, ibid.
Classe I", N° a4-—Dolce, ft° 2).
5fi. Tydée, l'un des sept héros grecs de l'expédition contre Thèbes, gravé sur un scarabée de cornaline (Stosch
ibid,. Classe 111. :\ 17'|.-- Dûlce . ibid,, N" i4;. — Winckelmann., Momtmenti inediti, pi. c\i,pag. 141),
Le choix de l'attitude, M'aie sait- doute pour l'action, est exagérée; ee qui dorme aux muscles des Cormes
ITOp ressenties, qui, Cil altérant l.i beauté , ne laissent à ee travail que le nié] ile d'une seienee profonde
et d'une exécution hardie.
5;. Diane Chasseresse, accompagnée <\\w\ cerf; d'après une pâte antique du cabinet de Stosch (Stosch, ibid,.
Classe II, V 287.— Dolce, ibid., ,V 18).
58. Tète de Jupiter, sur une sardoine du cabinet impérial de France : Parvusque vidai, sentirique ingens.
Cette tâte exprime tout ce que l'on peut désirer dans l'aspect du souverain des dieux et des hommes;
bonté, .sérénité, majesté : sou travail rclouillé est admirable (Dolce, ibid., N" i5.— Mariette, Traité
des Pierres gravées, tom. II, part. 11, N" a).
5cf. Mercure; d'après une gravure antique sur cornaline. Soit intention du graveur, soit imitation de souvenir,
cette figure réunit toul Ce que celles de Bacchus, de Méléagie, et d'Antinous , si souvent et si bien
gravées, offrent à l'œil et a L'imagination; grâce, élégance, correction dans l'ensemble et dans les parties
(Dolce, ibid., N*. 34).
60. Vénus et l'Amour; d'après une gravure en creux, sur sardoine. Ce groupe, qui mérite les mêmes éloges
que les ligures gravé* s sous les deux numéro qui précèdent, offre de plus l'ingénieuse idée par laquelle
l'artiste a voulu exprimer, ou le pouvoir des charrues de la déesse , qui égale celui des armes dont elle est
ciiv ironnée, ou son inclination pour le dieu de la guerre, dont L'Amour lui remet les armes :
I\tim tu sola />utes tranquillepace juvare
Mortuleis, quoniam bcllifera marnera Mavors
sfrmipotens régît, in gremium qui samè tttum se
Rejicit, œterno devictui vutnere Amoris,
1 di «r., lib. 1 . v. 3a-35.
D'antres médailles, a ver de pareils trophées, et l'inscription / eneri rietnei. l'ont allusion au prix que
cette déi ss,- niellait a son ni.....plie.
Cette belle sardoine lait partie des pierres gravées antiques dont S. A. le prince Stanislas Poniatoviski
a lait la collection la plus intéressante; ainsi que de tableaux, de dessins, et d'estampes.
fit. Combat d'Achille contre deux femmes, Amazones ou Scythes, venues au secours de Troie; d'après une
gravure sur sardoine, du musée de Florence (Muséum F/o/vnlirium ; Florenli;e, 1732, 3 vol. in-fol.,
lig.; tom. II, pi. xxxti, pag. 77).
(è>. 'I lie-ée relevant une le ni me qu'il a blessée : pi cl rc gravée du iniisée Fa ruèse ( Wiuckeluiann . Muiittmenti
inediti, V i>-, pag. i3i ).
C3. Achille pleurant Patrocle dont il vient d'apprendre la mort ; fragment, ici restauré, d'un célèbre camée
appartenant à M ' I eretti, prélal 1 m nain ( \\ incxelmann, ibid., N° 139, pag. 170).
J'ai eu, presque journellement. pendant plusieurs années, occasion d'avoir entre les mains ce précieux
fragment, et j'avoue ne connaître aucune production de l'art d'un effet aussi sur et plus surprenant que
ce cliel-d'u'iiv ie. Ce profond silence {laus lequel Fschv le [iciut le héros plongé . par la mort de son ami.
11 esi pas pins expressif que le silence qui règne sur cette pierre. FsL -ce i\\\ giav enr que le poète cil B
emprunté l'idée, OU le graveur l'a-l-il prise du poète.'
G.'(. Achille combattant sur son char; gravure antique, eu creux, du nuis.Y de Florence v Muséum Floren-
Ce prince aimait, avec passion, les productions de [a gravure en pierres Eûtes; on marquait de son
,„,,„ |es pierres qu il faisaii graver, 11 même les antiques, doni il forma une collection considérable)......
veau "'■"' '''' ressemblam e entre lui ei Jules-Césai : c'esi à ce double titre que nous avons placé ici sfi
portrait, quoiqu'il ne soit pas, comme ceui qui précèdent, gravé en bronze, mais sur pierre lui.. .-,,„,.,
de gravure dont les numéro suivans vont présenter une série chronologique.
PI ERB ES G R Wl;,ts.
54- Té te d'Uis, gravée en camée (Description du cabinet de Stosck, Classe I", iV J-. — Dêscrizioni digemme
anticke di Federico Dolce; Roma, 179a; in-fol., N° 1 )- Ce dernier oui rage .1 été imprimé cour.,,, I1(lh_
pagner les empreintes 1 a soufre, prises sur les originaux de la collection de Stosch , que débite ce graveur.
G:"i. Epejl ht égl ptïen, d'après 1 empreinte prise sur une agate onyx «le la collée liun de Stoseh Stosch, ibid.
Classe I", N° a4-—Dolce, ft° 2).
5fi. Tydée, l'un des sept héros grecs de l'expédition contre Thèbes, gravé sur un scarabée de cornaline (Stosch
ibid,. Classe 111. :\ 17'|.-- Dûlce . ibid,, N" i4;. — Winckelmann., Momtmenti inediti, pi. c\i,pag. 141),
Le choix de l'attitude, M'aie sait- doute pour l'action, est exagérée; ee qui dorme aux muscles des Cormes
ITOp ressenties, qui, Cil altérant l.i beauté , ne laissent à ee travail que le nié] ile d'une seienee profonde
et d'une exécution hardie.
5;. Diane Chasseresse, accompagnée <\\w\ cerf; d'après une pâte antique du cabinet de Stosch (Stosch, ibid,.
Classe II, V 287.— Dolce, ibid., ,V 18).
58. Tète de Jupiter, sur une sardoine du cabinet impérial de France : Parvusque vidai, sentirique ingens.
Cette tâte exprime tout ce que l'on peut désirer dans l'aspect du souverain des dieux et des hommes;
bonté, .sérénité, majesté : sou travail rclouillé est admirable (Dolce, ibid., N" i5.— Mariette, Traité
des Pierres gravées, tom. II, part. 11, N" a).
5cf. Mercure; d'après une gravure antique sur cornaline. Soit intention du graveur, soit imitation de souvenir,
cette figure réunit toul Ce que celles de Bacchus, de Méléagie, et d'Antinous , si souvent et si bien
gravées, offrent à l'œil et a L'imagination; grâce, élégance, correction dans l'ensemble et dans les parties
(Dolce, ibid., N*. 34).
60. Vénus et l'Amour; d'après une gravure en creux, sur sardoine. Ce groupe, qui mérite les mêmes éloges
que les ligures gravé* s sous les deux numéro qui précèdent, offre de plus l'ingénieuse idée par laquelle
l'artiste a voulu exprimer, ou le pouvoir des charrues de la déesse , qui égale celui des armes dont elle est
ciiv ironnée, ou son inclination pour le dieu de la guerre, dont L'Amour lui remet les armes :
I\tim tu sola />utes tranquillepace juvare
Mortuleis, quoniam bcllifera marnera Mavors
sfrmipotens régît, in gremium qui samè tttum se
Rejicit, œterno devictui vutnere Amoris,
1 di «r., lib. 1 . v. 3a-35.
D'antres médailles, a ver de pareils trophées, et l'inscription / eneri rietnei. l'ont allusion au prix que
cette déi ss,- niellait a son ni.....plie.
Cette belle sardoine lait partie des pierres gravées antiques dont S. A. le prince Stanislas Poniatoviski
a lait la collection la plus intéressante; ainsi que de tableaux, de dessins, et d'estampes.
fit. Combat d'Achille contre deux femmes, Amazones ou Scythes, venues au secours de Troie; d'après une
gravure sur sardoine, du musée de Florence (Muséum F/o/vnlirium ; Florenli;e, 1732, 3 vol. in-fol.,
lig.; tom. II, pi. xxxti, pag. 77).
(è>. 'I lie-ée relevant une le ni me qu'il a blessée : pi cl rc gravée du iniisée Fa ruèse ( Wiuckeluiann . Muiittmenti
inediti, V i>-, pag. i3i ).
C3. Achille pleurant Patrocle dont il vient d'apprendre la mort ; fragment, ici restauré, d'un célèbre camée
appartenant à M ' I eretti, prélal 1 m nain ( \\ incxelmann, ibid., N° 139, pag. 170).
J'ai eu, presque journellement. pendant plusieurs années, occasion d'avoir entre les mains ce précieux
fragment, et j'avoue ne connaître aucune production de l'art d'un effet aussi sur et plus surprenant que
ce cliel-d'u'iiv ie. Ce profond silence {laus lequel Fschv le [iciut le héros plongé . par la mort de son ami.
11 esi pas pins expressif que le silence qui règne sur cette pierre. FsL -ce i\\\ giav enr que le poète cil B
emprunté l'idée, OU le graveur l'a-l-il prise du poète.'
G.'(. Achille combattant sur son char; gravure antique, eu creux, du nuis.Y de Florence v Muséum Floren-