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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0156
48 SCULPTURE.
79, Buste de la \ ierge, gravé sur un jaspe, vers la fin du XI* siècle, an teins de l'empereur Nicéphore Botoniate
ainsi que !<■ prouve l'inscriptîon gravée au pourtour, laquelle doit se lire ainsi: 6EOT» iKE B< IH0E1 NIKE-
♦OPiï tlAOKPIïTrt &E2II0TH TH BOTONIA.TH . Dei genitrù . succurre Nicephoro philochrûto
tle.tpoti. liolonmli Diirang» , Dr ïiifiini tiri nutnismtthbtis, Dissertation imprimée.'. la suite .bi (j/osutiir
de Dncange. édït. de Paria, 1766; tom. IV, pi. m, g. xxxvm).
80. Buste «le S' Rasile, d'après un eamée île deux couleurs; ouvrage de style grec moderne, de la colli ction
de l'abbé Lclli, antiquaire romain, très curieux et très instruit.
Si. Portrait du célèbre prédicateur Savonarole, gravé sur une très belle et très grande cornaline du musée
de Florence, par Jean, ilii des Cornalines, l'un des premiers et plus habiles graveurs en pierres Gnes
ili* l'époque du renouvellement de l'An , au XVI" siècle. Au pourtour se voil 1 ctte légende. qui prouve
l'idée exaltée qu'avaient conçut de Savonarole ses fanatiques sectateurs: Hieronïmus Ferrariensis, orttinù
prœdicatorum . prophète . vir, et martyr ( \ asari, / ïite de' Pittori, édit. de Rome, tom. Il, pag, 3nn.
— IVlti, Saggio islorico th-Hti ivale galieria tli Fircnze, vol. Il, pag. 11 ).
52. Portrait de Ludovic Sforza, surnomme le Maure, duc de Milan, gravé en creux sur un rubis-balais, du
musée de Florence, par Dominique , dit des Camées, Milanais, contemporain et rival de Jean des Corna-
lines (Vasari, ibùL, tom. Il, pag. 399).
53. Sacrifice d'un taureau, gravé, par le même artiste, sur une chalcédoine onyx, de la même collection: m
le travail de cette pierre n'atteint pas la perfection de l'antique, la composition du moins paraît entièrement
dans le style clan-, sage et noble des belles pierres grecques {Muséum Florent.) tom. Il, pi. utxr, N v .
84. Buste de Léon X, grave en creux sur un jade, de la même collection; il est attribué à Pierre Marte de
Peseta, OU à Miclielino, artistes qui florissaient à Rome sous son pontificat, et, surpassant ceux qui les
avaient précédés, curenl la gloire de compléter le renouvellement de l'art de la gravure en pierres Eues
(Vasari, ibtd., tom. Il, pag. 399).
Nota. Les médailles, gravées sous les N° a5, 2G, 27, 28, 29, 3o, et 3i , sont tirées d'une collection
particulière, appartenant à l'abbé Tanîni, savant auteur du Supplément de Banduri, souvent cité dans ]._■
cours d< la table d< cette planche : celles gravées sous les N° 1, 2, 3, f\t 5,6, 7,9, n, i3, il), 17, 22, a3,
3î, '19, et jo, font partie de ma collection de médailles, peu nombreuses., mais d'une excellente conser-
vation, 11 rangées, ainsi que l'étaient mes dessins, dans un ordre relatif à l'histoire de l'Art.
Quant aux pierres gravées, celles que présentent les IN" 81, 82, 83, et 8/|, sont dessinées d'après des
empreintes pi i-es, avee le plus grand soin, sur les originaux de l'inappréciable col le et ion de I lorenee: j'en
dois la communication, ainsi que la notice, au chevalier Puccini, directeur de la galerie de Florence,
ci eniiservaieiir aussi /élé qu'éelairé de ces trésors, sur lesquels il aurait publié des observations inté-
ressantes, si une mort prématurée ne l'en eût empêché.
iin ni: l\ lAisu; ni.s planches iu-.i.atiyes a la sculpture.
79, Buste de la \ ierge, gravé sur un jaspe, vers la fin du XI* siècle, an teins de l'empereur Nicéphore Botoniate
ainsi que !<■ prouve l'inscriptîon gravée au pourtour, laquelle doit se lire ainsi: 6EOT» iKE B< IH0E1 NIKE-
♦OPiï tlAOKPIïTrt &E2II0TH TH BOTONIA.TH . Dei genitrù . succurre Nicephoro philochrûto
tle.tpoti. liolonmli Diirang» , Dr ïiifiini tiri nutnismtthbtis, Dissertation imprimée.'. la suite .bi (j/osutiir
de Dncange. édït. de Paria, 1766; tom. IV, pi. m, g. xxxvm).
80. Buste «le S' Rasile, d'après un eamée île deux couleurs; ouvrage de style grec moderne, de la colli ction
de l'abbé Lclli, antiquaire romain, très curieux et très instruit.
Si. Portrait du célèbre prédicateur Savonarole, gravé sur une très belle et très grande cornaline du musée
de Florence, par Jean, ilii des Cornalines, l'un des premiers et plus habiles graveurs en pierres Gnes
ili* l'époque du renouvellement de l'An , au XVI" siècle. Au pourtour se voil 1 ctte légende. qui prouve
l'idée exaltée qu'avaient conçut de Savonarole ses fanatiques sectateurs: Hieronïmus Ferrariensis, orttinù
prœdicatorum . prophète . vir, et martyr ( \ asari, / ïite de' Pittori, édit. de Rome, tom. Il, pag, 3nn.
— IVlti, Saggio islorico th-Hti ivale galieria tli Fircnze, vol. Il, pag. 11 ).
52. Portrait de Ludovic Sforza, surnomme le Maure, duc de Milan, gravé en creux sur un rubis-balais, du
musée de Florence, par Dominique , dit des Camées, Milanais, contemporain et rival de Jean des Corna-
lines (Vasari, ibùL, tom. Il, pag. 399).
53. Sacrifice d'un taureau, gravé, par le même artiste, sur une chalcédoine onyx, de la même collection: m
le travail de cette pierre n'atteint pas la perfection de l'antique, la composition du moins paraît entièrement
dans le style clan-, sage et noble des belles pierres grecques {Muséum Florent.) tom. Il, pi. utxr, N v .
84. Buste de Léon X, grave en creux sur un jade, de la même collection; il est attribué à Pierre Marte de
Peseta, OU à Miclielino, artistes qui florissaient à Rome sous son pontificat, et, surpassant ceux qui les
avaient précédés, curenl la gloire de compléter le renouvellement de l'art de la gravure en pierres Eues
(Vasari, ibtd., tom. Il, pag. 399).
Nota. Les médailles, gravées sous les N° a5, 2G, 27, 28, 29, 3o, et 3i , sont tirées d'une collection
particulière, appartenant à l'abbé Tanîni, savant auteur du Supplément de Banduri, souvent cité dans ]._■
cours d< la table d< cette planche : celles gravées sous les N° 1, 2, 3, f\t 5,6, 7,9, n, i3, il), 17, 22, a3,
3î, '19, et jo, font partie de ma collection de médailles, peu nombreuses., mais d'une excellente conser-
vation, 11 rangées, ainsi que l'étaient mes dessins, dans un ordre relatif à l'histoire de l'Art.
Quant aux pierres gravées, celles que présentent les IN" 81, 82, 83, et 8/|, sont dessinées d'après des
empreintes pi i-es, avee le plus grand soin, sur les originaux de l'inappréciable col le et ion de I lorenee: j'en
dois la communication, ainsi que la notice, au chevalier Puccini, directeur de la galerie de Florence,
ci eniiservaieiir aussi /élé qu'éelairé de ces trésors, sur lesquels il aurait publié des observations inté-
ressantes, si une mort prématurée ne l'en eût empêché.
iin ni: l\ lAisu; ni.s planches iu-.i.atiyes a la sculpture.