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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0325
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TABLE DES PLANCHES. *6ç

PLANCHE CLXXIV.

Peinture a fresque, de Léonard de Vinci, à S' Ontipltrc de Rome.
xv' siècle.

La Vierge, nssisc, tenant L'enfant Jésus} à ses pieds est un personnage à mi-corps, agenouillé1; c'est proba-
blement le donataire qui lit exécuter à fresque cette peinture, par Léonard de Vinci; elle se voit à Hume.
dans le cloître supérieur du couvent des ermites de S' Onuphte, sur le Jaiiieulc.

Tête de la Vierge, calquée sur l'original et gravée de même grandeur.

Tête de l'enfant Jésus, calquée aussi sur l'original.

Tète du donataire,idern. Cette peinture n'avoil pas encore été rendue publique par la gravure.

PLANCHE CLXXV-

Autres peintures à fresque, de Léonard de Vinci, à Milan et à Rome.
xv*-xvi* siècles.

Jésus-Cbrist célébrant la cène avec les apôtres; peinture à fresque, de Léonard de Vinci, qui se voit à
Milan, au-dessus de la porte du réfectoire des dominicains de iS" Marin dalle gracie* Le moment choisi
parle peintre est celui où le Christ dit à ses disciples : Amen, dicovubis mtià umts vestrùm me t ru dit mit s
est.

Celte grande composition, exécutée ou du moins commencée en t'|f>", est généralement regardée comme
celle qui a le plus contribué à la célébrité de ce grand maître, parrcqn'elle réunit à un liant degré tous
les genres de mérite qui le caractérisent; si l'on en excepte cependant le colons, dont on ne peut juger,
le tenis l'ayant dévoré.

M. Mariette, dans une lettre adressée à M. de Caylus et insérée dans le recueil délie Lettere l'itto-
ric/te, tom. V, pag. 168, nous apprend que la collection du roi de France possède un dessin original
de cet ouvrage, cl qu'il s'en trouve en France deux copies anciennes, peintes à l'huile; l'une dans l'église
de S'Gcrmain-l'Auxerrois, à Paris; l'autre dans la chapelle du château d'Lcum 11.
Jésus-Christ, dans le temple, disputant avec les docteurs de la loi; composition de cinq demi-figures, de
grandeur naturelle, peintes à l'huile, sur bois, par Léonard de Vinci. Ce tableau, qui se voit à Rome,
chez le prince Aldobrandini, est attribué par quelques uns à Rernardino Lnini. le meilleur des élèves
de Léonard; mais les beautés supérieures qu'on y remarque ne permettent pas d'adopter cette opinion.
Groupe de cavaliers combattant [tour la défense d'un étendard. Cette gravure est réduite d'aprî - celle du
fameux carton que Léonard de Vinci avait dessiné pour faire partie d'une composition historique et en
concurrence de Michel-Ange. Rien n'égale l'expression du courage et de l'ardeur des combattons, si ce
n'est celle du feu qui anime les coursiers: c*eux-cî sont dessinés avec nue vigueur et une vérité qui attestent
la connaissance parfaite que Léonard avait acquise de la structure de ce superbe animal; l'étude appro-
fondie qu'il en avait faite l'avait mis a porter d en écrire un traité anutomique, dans le genre de celui qu'il
avail déjà composé sur le corps humain,
l'union d'un autre carton, connu sous te nom de la Guerre de Pise, exécuté par Michel-Ange ni concur-
rence de celui de Léonard de Vinci. Il a représenté îles soldats de l'année florentine, formant le siège
de Pise, qui, an moment d'une alerte, sortent précipitamment de l'Aruo, OÙ ils se baignaient, et s'em-
pri ssenl de se revêtir de leurs armes; le sujet était, comme l'on voit, des plus propres à fournir a ce
grand maître l'occasion de développer dans toute son étendue les profondes connaissances anatomiques
qu'il possédait. Placé dans la salle du conseil du palais Vieux, à Florence, a côté de celui de Léonard de Vinei,
ce carton a loug-lcms été l'objet de l'admiration et de l'étude de tous ceux qui aimaient ou pratiquaient
le dessin : malheureusement pour la gloire et les progrès de l'art, uue coupable négligence a laissé périr
ce chef-d'œuvre; et nous n'eu aurions plus aucune idée, si Marc •Antoine, et après lui Augustin Véni-
tien, n'eu avaient grave 1111 fragment, connu sous le nom des Grimpeurs. C'est de ce fragment que nous
donnons ici une portion ( \ asari, édit. de Rome, tom. NI, pag. ao8 ),
1. La Vanité et la Modestie, demi-figures de grandeur naturelle, peintes jnr huis, par Léonard de \ inci ;
dans ce tableau que, depuis long-tcms, 011 admire à Rome, au palais fiai henni, le peintre a su rendre,
 
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