Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0326
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
i7o PEÏINTUnE.

avec une admirable justesse d'expression et une simplicité de moyens plus admirable encore, deuxsenti-
iil,!!.-. aussi opposés que la vanité et la modestie.

PLANCHE CLXXYL

Tête de Christ, par Léonard de Vinci, calquée sur l'un des tableaux de la planche
précédente. \\r siècle.

La tète de Christ que présente cette planche est tirée du tableau de Léonard de Vinci, que nous avons
fait graver SOUS le IV i de la planche qui précède; elle a été calquée avec le plus grand soin sur l'original,
alin de mieux faire connoftre le caractère du dessin d'un maître dont les ouvrages ont contribué si puis-
samment aux progrès de l'art.

PLANCHE CLXXVIL
Dessin de Michel-Ange; étude anatonrique. xvt( siècle.

PLANCHE CLXXVIII.

Autres dessins de Michel-Ange5 éludes des diverses parties du corps humain.
XYi' siècle.

PLANCHE CLXXIX.

Attires dessins de Michel-Ange; premières pensées, esquisses.
m r siècle.

Les esquisses présentées sur cette planche, ainsi que les études gravées sur les. deux planches qui pré-
cèdent, ont été calquées soigneusement sur des dessins originaux de Michel-Ange, faisant partie de ma
collection; ils sont hachés à la plume, cl proviennent du cabinet de M. Mariette , qui les avoit acquis
a la vente de celui de M. Ciozat. L'objet de ces trois planches est de montrer par quel genre d'études
ce grand maître s'est élevé au caractère de grandeur et de sublimité empreint dans la composition du
}ugemenl dernier, qui fait le sujet de la planche suivante.

PLANCHE CLXXX.

Le jugement dernier, composition i\r MfHiel-Ange, exécutée à fresque
dans la chapelle Sixtine du Vatican, xvi* siècle.

Le judicieux auteur d'un opuscule imprimé à Florence en 1809, sous le titre de Rijlessioni soprtt
Bftehel-Angelo liuonariati, le chevalier Onolrio Boni, compare, avec beaucoup de justesse, celte grande
composition à un poeme divisé en autant de chants qu'elle présente de groupes distincts.

Au centre de la partie supérieure, on voit, dit-il, triompher le souverain juge, qui, entouré de sa divine
mère, des esprits célestes, et des apôtres, lance contre les réprouvés l'arrêt inexorable; à ses côtés sont,
d'une pari, les élus de l'ancien Testament, et de l'autre, ceux du nouveau, au-dessus desquels planent
deux groupes d'Anges qui portent en triomphe les instrumens de la passion de Jésus-Christ, qui leur a
ouvert les portes du ciel.

La zone intermédiaire présente, dans son milieu, un groupe d'anges, dont les uns sonnent la fatale

trompette , et le» autres portent les registres des élus et des réprouvés; à gauche, on voit les premiers
monter au ciel, tandis que les damnés, entraînés par les démons, sont précipités dans l'enfer.

Lutin le plan inférieur offre, d'un eôté, la résurrection des morts, et de l'antre, le trajet «les réprouvés
aux enfers.

I elle est, en peu de mots, la distribution des principales masses d'une composition que l'on doit regar-
 
Annotationen