Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0327
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
TABLE DES l'l.\ SCHES. 171

(1er, non seulement connue le élu :I-d'a:uvrc de Michel-Ange, mais encore comme l'une des plus vastes
conceptions que le génîc des arts ,-iit jamais inspirées.

Dans celle terrible scène , qui convie mie supci ticie de \'x pieds de large , sur ùi de liant, le spectateur
lie sait qu'admirer le plus, ou de la gramlcur de l'invention, ou de la profonde science anatomique
déployée dans cette innombrable quantité de ligures, ou du savant contraste d'expression formé par la
douce quiétude des bienheureux, le désespoir des damnés, et la rage des démons: il le voit forcé de
conclure avec Condivi que, dans cet ouvrage, Michel-Ange a exprimé tttllo nuil che d'un corpu utnnno
puà far Tarte délia pittura} non lasciando in dietro atto o moto ufeuno; et avec \ asari, que cette peinture
est un studio compito dipassioni di ogni génère.

Les télés qui .-oui gravées en grand au bas de celte planche peuvent donner une légère idée de la Justesse
de ces assertions; et, si Ion en compare le caractère avec celui du polirait placé au milieu d'elles, avec
ce front SUT lequel brillent le feu, la tierié, L'élévation du génie, avec cette bouche qui peint si bien le
os magna soiuiturum d'Horace, ou conviendra que l'artiste s'est peint dans son propre omragc.

Ce fut le pape Paul 111, Alexandre Farnèse, qui, parvenu au pontifical en i534> et voulant réaliser
le projet conçu par son prédécesseur Clément VII, ordonna cette peinture a Michel- vnge, qui, malgré
sa répugnance et son âge de soixante a us, fut obligé de céder aux désirs du pontife; il mit prés de huit
années à son exécution, et la découvrit aux yeux des Romains, aux Ries de Noël de l'an i5.'|i (Condivi,
/ 'ira ili Sfichet-Angelnj Pirenzc, 174G, in-.'i°.— \asari, fite oV Pitto/i. édit. de Rome i-5g, loin. NI,
pag. a5i. — Taja, Vescrizione del J'alicano; Roma, 1760, iu-8", pag. 5;. — Onofrio Boni, BÀflessiani
sopra Michel-. Inge/o Buonurroli; l'irenze, 1800,, in-8"J.

PLANCHE CLXXXI.

Poitrails de Raphaël Sanzio el de Pierre Vannuccl, dit le Pérugin, son mattre;
(ires de l'école d'Athènes. xvx' siècle.

PLANCHE CLXXXII.

Peintures à L'huile, sur bois, de Pierre Pérugin et de Raphaël, comparées.
Fin du -\\'' siècle.

1. La Vierge, assise, tenant l'enfant Jésus; à ses côtés sont, debout, S1 Jean-Baptiste cl S' Sebastien. Quoique

ce tableau, peint à l'huile sur bois, n'ait été décrit m par Vasari, ni par liorghini son copiste, il doit
être regardé comme un des meilleurs du lYrngin , qui l'exécuta dans la vigueur de son talent, en 1'p>J,
ainsi que l'indique l'épigraphe i use ri le sur le marcheqiicdde la Vierge, llornail au (reluis l'église de S'Domi-
nique , à l'iésole, d'où il a passé dans la célèbre tribune de la galerie de Florence {/'.trtiriupiltrice, tom. I,

pi. XXV ).

2. Même sujet, à-peu-près, traité par Raphaël, élève du Pérugin; on y voit la Vierge assise, présentant à son

divin lils celui qui doit être son précurseur; à ses côtés sont deux vierges martyres, et sur le devant,
les .qu'il le-. S: INerrc el S' Paul; au-dessus est peint le l'èi e éternel, < une de us anges et dans l'action de
bénir. L'original de celte composition, qui était inédite, est peint à l'huile sur bois, cl se voit à Rome,
dans la collection du palais Colonne : elle est de la première manière de lt.q>h.iel, qui était encore celle
de son maître, niais très améliorée (Comolli, Fita médita <li Raffaellof Roma 171J1, pag. 5i et 16).

PLANCHE CLXXX1IÎ.

Esquisses et dessins de Raphaël, comparés avec l'antique,
xvi' siècle.

1. Fragment d'une frise antique, de terre euile, qui élait composée d'une suite de génies ailés ou d'amours

portant des lésions de fruits entremêles de feuillages.

a. Esquisse de deux ligures, par Raphaël.

3. Autre esquisse d'enfant, par le niénie; c'est une étude d'enfant Jésus pour une sainte famille.
 
Annotationen