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https://doi.org/10.11588/diglit.3248#0032
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LE SIFFLET
UN PAQUET DE LETTRES
J'avais préparé pour ce numéro un article que je croyais
appelé à faire sensation ; — mais les missives suivantes
que m'adressent l'administration et la rédaction du Sifflet,
viennent détruire mes illusions et m'obligent à renoncer à
ma prose.
PREMIÈRE ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer de* pareilles tartines!.... Voyons, quand
on écrit de ces choses-là, on va les porter au Radical qui
les met avec raison à la « boîte aux ordures. »
Depuis quand donc es-tu légitimiste ?
Ne t'y retrouve pas, ou je te flanque en réforme.
Ton dévoué rédacteur en chef,
Michel Anezo.
DEUXIÈME ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer dépareilles tartines!... De bonne foi,
quand on écrit de ces choses-là, on va les porter
au Figaro, qui les renvoie avec raison au Père Su-
chêne .
Depuis quand donc es-tu devenu pétrolard ?
Ne t'y retrouve pas, ou je te ferme à tout jamais la
caisse du Sifflet.
Ton dévoué directeur,
A. Lévy.
TROISIÈME ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer de pareilles tartines !... En vérité,
quand on perpètre de ces choses-lâ, on va les offrir
à un établissement à 15 centimes qui les utilise pour ses
clients.
Depuis quand es-tu devenu à ce point ordurier?
Ne t'y retrouve pas, ou ne repasse de ta vie devant le
guichet de mon administration..
Ton dévoué gérant,
S. Heymann.
QUATRIEME EPITRE
Mon cher confrère,
Vous avez toujours été regardé par moi comme un
parfait imbécile. Mais je n'aurais jamais cru que vous
eussiez l'âme assez noire pour écrire dans un de ces ar-
ticles riches de fiel et pauvres d'idées comme vous seul
savez les écrire, que Gabillaud et moi avons été siffles
avant-hier à l'Eldorado.
Vous êtes un crétin, et je vous envoie quelque part
mon pied et celui de Gabillaud.
Répondez à telle de nos deux bottines qu'il vous
plaira.
Votre ex-ami,
A. Lafitte.
CINQUIEME EPITRE.
Butor que vous êtes !
Triple sot !
Vilaine brute t
Quoi ! c'est vous qui avez l'aplomb de dire et d'écrire
dans votre Ckin-Chir comique qu'il n'est pas poétise rt.
cirer des bottes. H e at
Sale moineau 1
Je vous mangerai le nez à la première occasion.
Votre intime ennemi,
Joseph Foucbtra, de Salers (Cantal)
Lecteur, je vous fais grâce du reste. ' ' '
Mais ne vous étonnez pas si, sous le poids d'une in-
descriptible émotion, je me vois forcé de réfléchir jusqu'à
dimanche pour vous donner un article sensé.
Le colonel Mac-Razor.
Théâtre Miniature, tous les soirs à 8 heures grand
succès : Le Roi aux cheveuv Cai otte, salle comble.
Lé théâtre des Menus-Plaisirs fait salle comble tous les
soirs avec la Reine Carotte, jamais Thérésa n'a obtenu
un plus grand succès que dans cette création.
TERTULIA. — Tous les soirs à 8 heures, rue Roche-
chouart, 7, Macé Montrouge, J. Darcier et Paul Legrand.
Le gérant : S. Heymann.
Paris. — Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61
Artb«r
16, *
Depuis lundi dernier
DE MOULINS
JOURNAL DE \\ DEMOCRATIE DI ffiM
est en vente, à Paris : chez tous les
Libraires et Marchands de Journaux
10 cent, le numéro
BUREAUX
à Paris: 16 rue du Croissant
à Lyon: Evrard, rue de Lyon
à Moulins : rue de Chagny
NOUVEAUTÉS
Parues à la Librairie
16, RUE DU CROISSANT
les QUAND & les SI
Réponse à la lettre de N. Alex Dumas fils
50 a, franco 60 c.
DIEU ET ROI
oeme
PAR
AUGUSTE VERRIEUX
1 fr. 25, franco 1 tt. 50
JUBILE IMS!
DE LA RÉNOVATION FRANÇAIS!
pj.r un homme du peuple
J. J. B.
50 c, franco 60 c.
EL
Fnt un p
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LE SIFFLET
UN PAQUET DE LETTRES
J'avais préparé pour ce numéro un article que je croyais
appelé à faire sensation ; — mais les missives suivantes
que m'adressent l'administration et la rédaction du Sifflet,
viennent détruire mes illusions et m'obligent à renoncer à
ma prose.
PREMIÈRE ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer de* pareilles tartines!.... Voyons, quand
on écrit de ces choses-là, on va les porter au Radical qui
les met avec raison à la « boîte aux ordures. »
Depuis quand donc es-tu légitimiste ?
Ne t'y retrouve pas, ou je te flanque en réforme.
Ton dévoué rédacteur en chef,
Michel Anezo.
DEUXIÈME ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer dépareilles tartines!... De bonne foi,
quand on écrit de ces choses-là, on va les porter
au Figaro, qui les renvoie avec raison au Père Su-
chêne .
Depuis quand donc es-tu devenu pétrolard ?
Ne t'y retrouve pas, ou je te ferme à tout jamais la
caisse du Sifflet.
Ton dévoué directeur,
A. Lévy.
TROISIÈME ÉPITRE
Mon cher ami,
Toi, — un garçon si distingué et de tant de talent, —
nous envoyer de pareilles tartines !... En vérité,
quand on perpètre de ces choses-lâ, on va les offrir
à un établissement à 15 centimes qui les utilise pour ses
clients.
Depuis quand es-tu devenu à ce point ordurier?
Ne t'y retrouve pas, ou ne repasse de ta vie devant le
guichet de mon administration..
Ton dévoué gérant,
S. Heymann.
QUATRIEME EPITRE
Mon cher confrère,
Vous avez toujours été regardé par moi comme un
parfait imbécile. Mais je n'aurais jamais cru que vous
eussiez l'âme assez noire pour écrire dans un de ces ar-
ticles riches de fiel et pauvres d'idées comme vous seul
savez les écrire, que Gabillaud et moi avons été siffles
avant-hier à l'Eldorado.
Vous êtes un crétin, et je vous envoie quelque part
mon pied et celui de Gabillaud.
Répondez à telle de nos deux bottines qu'il vous
plaira.
Votre ex-ami,
A. Lafitte.
CINQUIEME EPITRE.
Butor que vous êtes !
Triple sot !
Vilaine brute t
Quoi ! c'est vous qui avez l'aplomb de dire et d'écrire
dans votre Ckin-Chir comique qu'il n'est pas poétise rt.
cirer des bottes. H e at
Sale moineau 1
Je vous mangerai le nez à la première occasion.
Votre intime ennemi,
Joseph Foucbtra, de Salers (Cantal)
Lecteur, je vous fais grâce du reste. ' ' '
Mais ne vous étonnez pas si, sous le poids d'une in-
descriptible émotion, je me vois forcé de réfléchir jusqu'à
dimanche pour vous donner un article sensé.
Le colonel Mac-Razor.
Théâtre Miniature, tous les soirs à 8 heures grand
succès : Le Roi aux cheveuv Cai otte, salle comble.
Lé théâtre des Menus-Plaisirs fait salle comble tous les
soirs avec la Reine Carotte, jamais Thérésa n'a obtenu
un plus grand succès que dans cette création.
TERTULIA. — Tous les soirs à 8 heures, rue Roche-
chouart, 7, Macé Montrouge, J. Darcier et Paul Legrand.
Le gérant : S. Heymann.
Paris. — Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61
Artb«r
16, *
Depuis lundi dernier
DE MOULINS
JOURNAL DE \\ DEMOCRATIE DI ffiM
est en vente, à Paris : chez tous les
Libraires et Marchands de Journaux
10 cent, le numéro
BUREAUX
à Paris: 16 rue du Croissant
à Lyon: Evrard, rue de Lyon
à Moulins : rue de Chagny
NOUVEAUTÉS
Parues à la Librairie
16, RUE DU CROISSANT
les QUAND & les SI
Réponse à la lettre de N. Alex Dumas fils
50 a, franco 60 c.
DIEU ET ROI
oeme
PAR
AUGUSTE VERRIEUX
1 fr. 25, franco 1 tt. 50
JUBILE IMS!
DE LA RÉNOVATION FRANÇAIS!
pj.r un homme du peuple
J. J. B.
50 c, franco 60 c.
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