3f2 SUPPLEMENT.
Les Librarii n'étaient pas des libraires dans le lens
aéluel du mot; c'étaient soit des agents comptables,
soit des teneurs de livres. L'inscription de Rufus, qua-
lifié deLibrarius, a été trouvée àSaint-Just^Cochard^
^Qprice fur le bourg de Sainr-Jujl ; Greppo (l'abbé H. ),
Sur le monument funèbre d'unesclave librarius, "Revue
du Lyonnais, tome xiv., p. 97.) Il y avait toutefois de
véritables libraires à Lugdunum, on les nommait
'Bibliopolœ ; c'esr ce que nous apprend ce passage
d'une lettre de Pline le Jeune à son ami Geminius :
'Bibliopolas Lugduni ejfe nonpurabam, ac mnto libentius
ex liueris tuis cognovi vendirari libellos meos, quibus
peregre manere gratiam quam in urbe collegerint delec-
tor. Incipio enim faiis abfolutum exi/iimare, de quo rama
diverjitaîe regionum difcrera hominum judicia consen-
riant, (ix, 11.)
VI.
INSCRIPTIONS RELIGIEUSES.
Tauroboles.
L'inscription taurobolique qui a été découverte
en 1704, à Fourvière (i); est le plus important & le
(1) L'inscription taurobolique la dans l'épigraphie lyonnaise, est
plus ancienne que l'on connaisse celle qui a été trouvée vers la fin
t
Les Librarii n'étaient pas des libraires dans le lens
aéluel du mot; c'étaient soit des agents comptables,
soit des teneurs de livres. L'inscription de Rufus, qua-
lifié deLibrarius, a été trouvée àSaint-Just^Cochard^
^Qprice fur le bourg de Sainr-Jujl ; Greppo (l'abbé H. ),
Sur le monument funèbre d'unesclave librarius, "Revue
du Lyonnais, tome xiv., p. 97.) Il y avait toutefois de
véritables libraires à Lugdunum, on les nommait
'Bibliopolœ ; c'esr ce que nous apprend ce passage
d'une lettre de Pline le Jeune à son ami Geminius :
'Bibliopolas Lugduni ejfe nonpurabam, ac mnto libentius
ex liueris tuis cognovi vendirari libellos meos, quibus
peregre manere gratiam quam in urbe collegerint delec-
tor. Incipio enim faiis abfolutum exi/iimare, de quo rama
diverjitaîe regionum difcrera hominum judicia consen-
riant, (ix, 11.)
VI.
INSCRIPTIONS RELIGIEUSES.
Tauroboles.
L'inscription taurobolique qui a été découverte
en 1704, à Fourvière (i); est le plus important & le
(1) L'inscription taurobolique la dans l'épigraphie lyonnaise, est
plus ancienne que l'on connaisse celle qui a été trouvée vers la fin
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