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https://doi.org/10.11588/diglit.33531#0116
CIV
LA CONSTITUTION DU TRÉSOR DES CHARTES
exemple de ces saisies de documents qui se saisaient après le décès des personnages qui avaient pu
en détenir. Quatre bulles concernant les concessions de bénéfices en France trouvées parmi les
papiers de feu Guillaume Marpaud, clerc du roi, avaient été remises par son exécuteur testamen-
taire Oudard Levrier, maître des Comptes, pour être replacées au Trésor des Chartes, et Adam
Bouclier en donna, le 23 août 1352, un reçu autographe (1).
/icducD'on ui/ymen/ee de /u t< Gcneru/ês t'nDOt/uOo — Bien que j'aie démontré plus liant
comment l'ingénieuse remarque de Teulet qui lui avait lait attribuer la Ceneru/ès' inC/n/o/io à
l'époque d'Adam Bouclier ne pouvait pas s'appliquer à la première rédaction de cet inventaire,
celle qui s'arrête à la cote ILK dans le rouleau .1 1 IGG n' 9, elle conserve toute sa valeur en ce qui
concerne la seconde, la rédaction augmentée et continuée jusqu'à EX, que Teulet a précisément
publiée d'après le rouleau J 11 GG n" 7.
Lmensu/re t/esu/7/c des' /ayestes c/ussées con/b?^nement ù /u ^ Ceneru/is DtOJu/uO'o —11 n'y a
pas de doute que la partie de l'inventaire détaillé où l'on énumérait une à une les pièces indiquées
en bloc dans la Cenered/s /nOOt/nOo, en ce qui touche les articles EF à EP, n'appartienne à la
même époque (2).
ATco/us de Gd/emcr. — Adam Boucher était encore en sonctions lorsque furent signés le
funeste traité de Brétigny et les conventions successives de Boulogne et de Calais qui en surent
la confirmation; les instruments rédigés à cette occasion qui vinrent grossir au Trésor des Chartes
le groupe des documents relatifs aux rapports avec l'Angleterre, étaient en nombre assez considé-
rable pour nécessiter la rédaction d'inventaires spéciaux, mais ces inventaires ne surent dressés que
par ses successeurs. Le premier de ceux-ci fut Nicolas de Villemer qui, nommé par le roi Jean le
28 juillet 1361, prêta serment devant la Chambre des Comptes le 2 août suivant (3). Attaché déjà à
cette cour dont il était greffier ancien alternatif en 1359, il ne dut faire aucune disficulté à prêter
devant elle un serment que, d'après la mention inscrite dans les Mémoriaux, on pourrait croire
accoutumé, so/du??* /n su/t'èuA /urumeuOtm, mais dont on ne trouve pas d'exemple plus ancien.
Aussi sa situation sut-elle tout à fait dépendante de la Chambre des Comptes qui allait jusqu'à lui
(1) Une partie de la première ligne de ce reçu conservé aux Archives nationales sous la cote J 476 n" 5', et la
signature d'Adam Boucher ont été reproduits en fac-similé dans le Aù/sde sous lcn° 366.
(2) Voyez les extraits donnés par TEULET (p. xxxv-xxxvi, pièce justificative n° 7, d'après le registre .1 1166
n° 10.) Un double de l'inventaire des mêmes articles se trouve dans le registre coté aux Archives JJ 1°, ancien sup-
plément latin 1096 de la Bihl. nat. C'est par suite d'une erreur que Bordier a dit qu'il contenait l'inventaire des
layettes CE à CP. (drc/uee.s de /a Zùwicc, p. 171.) — Voyez aussi la note de Nicolas de Villemer, citée par TnuEET,
p. xi.
(3) Je me demande par suite de quelle singulière distraction Dessales a fait suivre ces deux dates, pourtant bien
postérieures à Pâques, de la correction : « 1362, nouveau style. " DESSALES, p. 413.
LA CONSTITUTION DU TRÉSOR DES CHARTES
exemple de ces saisies de documents qui se saisaient après le décès des personnages qui avaient pu
en détenir. Quatre bulles concernant les concessions de bénéfices en France trouvées parmi les
papiers de feu Guillaume Marpaud, clerc du roi, avaient été remises par son exécuteur testamen-
taire Oudard Levrier, maître des Comptes, pour être replacées au Trésor des Chartes, et Adam
Bouclier en donna, le 23 août 1352, un reçu autographe (1).
/icducD'on ui/ymen/ee de /u t< Gcneru/ês t'nDOt/uOo — Bien que j'aie démontré plus liant
comment l'ingénieuse remarque de Teulet qui lui avait lait attribuer la Ceneru/ès' inC/n/o/io à
l'époque d'Adam Bouclier ne pouvait pas s'appliquer à la première rédaction de cet inventaire,
celle qui s'arrête à la cote ILK dans le rouleau .1 1 IGG n' 9, elle conserve toute sa valeur en ce qui
concerne la seconde, la rédaction augmentée et continuée jusqu'à EX, que Teulet a précisément
publiée d'après le rouleau J 11 GG n" 7.
Lmensu/re t/esu/7/c des' /ayestes c/ussées con/b?^nement ù /u ^ Ceneru/is DtOJu/uO'o —11 n'y a
pas de doute que la partie de l'inventaire détaillé où l'on énumérait une à une les pièces indiquées
en bloc dans la Cenered/s /nOOt/nOo, en ce qui touche les articles EF à EP, n'appartienne à la
même époque (2).
ATco/us de Gd/emcr. — Adam Boucher était encore en sonctions lorsque furent signés le
funeste traité de Brétigny et les conventions successives de Boulogne et de Calais qui en surent
la confirmation; les instruments rédigés à cette occasion qui vinrent grossir au Trésor des Chartes
le groupe des documents relatifs aux rapports avec l'Angleterre, étaient en nombre assez considé-
rable pour nécessiter la rédaction d'inventaires spéciaux, mais ces inventaires ne surent dressés que
par ses successeurs. Le premier de ceux-ci fut Nicolas de Villemer qui, nommé par le roi Jean le
28 juillet 1361, prêta serment devant la Chambre des Comptes le 2 août suivant (3). Attaché déjà à
cette cour dont il était greffier ancien alternatif en 1359, il ne dut faire aucune disficulté à prêter
devant elle un serment que, d'après la mention inscrite dans les Mémoriaux, on pourrait croire
accoutumé, so/du??* /n su/t'èuA /urumeuOtm, mais dont on ne trouve pas d'exemple plus ancien.
Aussi sa situation sut-elle tout à fait dépendante de la Chambre des Comptes qui allait jusqu'à lui
(1) Une partie de la première ligne de ce reçu conservé aux Archives nationales sous la cote J 476 n" 5', et la
signature d'Adam Boucher ont été reproduits en fac-similé dans le Aù/sde sous lcn° 366.
(2) Voyez les extraits donnés par TEULET (p. xxxv-xxxvi, pièce justificative n° 7, d'après le registre .1 1166
n° 10.) Un double de l'inventaire des mêmes articles se trouve dans le registre coté aux Archives JJ 1°, ancien sup-
plément latin 1096 de la Bihl. nat. C'est par suite d'une erreur que Bordier a dit qu'il contenait l'inventaire des
layettes CE à CP. (drc/uee.s de /a Zùwicc, p. 171.) — Voyez aussi la note de Nicolas de Villemer, citée par TnuEET,
p. xi.
(3) Je me demande par suite de quelle singulière distraction Dessales a fait suivre ces deux dates, pourtant bien
postérieures à Pâques, de la correction : « 1362, nouveau style. " DESSALES, p. 413.