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https://doi.org/10.11588/diglit.14045#0007
ORDRES D'ARCHITECTURE.
Depuis Vignole, Serlio, Scamozzi, les premiers auteurs qui au xvie siècle
ont écrit sur les ordres d'architecture des anciens Grecs et Romains,
plusieurs autres architectes ont essayé, en partant du même principe,
la comparaison des ordres antiques, de présenter un corps de doc-
trine composée de préceptes clairs, faciles à comprendre, appuyés
d'exemples réputés classiques. Ces préceptes, ces règles, qui sont pour
chaque ordre la conséquence de rapports se déduisant naturellement
les uns des autres, nous avons voulu à notre tour les exposer aux re-
gards et à l'intelligence des élèves, après les avoir réduits à leur plus
simple expression. A l'inspection de nos planches, on verra que le sys-
tème des ordres repose sur ce lien harmonique qui, dans la nature,
unit toutes les parties d'un même tout; qu'il n'y a pas moins d'accord
entre les membres d'une ordonnance d'architecture, qu'entre les mem-
bres d'une figure humaine, et qu'il y a autant de types primordiaux
dans les uns que dans les autres. La conséquence naturelle de cette ma-
nière d'envisager l'architecture est de lui reconnaître la faculté qu'elle a,
en effet, d'être infinie dans les nuances de ses divers caractères, comme
le sont celles des êtres organisés.
Depuis Vignole, Serlio, Scamozzi, les premiers auteurs qui au xvie siècle
ont écrit sur les ordres d'architecture des anciens Grecs et Romains,
plusieurs autres architectes ont essayé, en partant du même principe,
la comparaison des ordres antiques, de présenter un corps de doc-
trine composée de préceptes clairs, faciles à comprendre, appuyés
d'exemples réputés classiques. Ces préceptes, ces règles, qui sont pour
chaque ordre la conséquence de rapports se déduisant naturellement
les uns des autres, nous avons voulu à notre tour les exposer aux re-
gards et à l'intelligence des élèves, après les avoir réduits à leur plus
simple expression. A l'inspection de nos planches, on verra que le sys-
tème des ordres repose sur ce lien harmonique qui, dans la nature,
unit toutes les parties d'un même tout; qu'il n'y a pas moins d'accord
entre les membres d'une ordonnance d'architecture, qu'entre les mem-
bres d'une figure humaine, et qu'il y a autant de types primordiaux
dans les uns que dans les autres. La conséquence naturelle de cette ma-
nière d'envisager l'architecture est de lui reconnaître la faculté qu'elle a,
en effet, d'être infinie dans les nuances de ses divers caractères, comme
le sont celles des êtres organisés.