Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Thouin, Gabriel [Hrsg.]
Plans raisonnés de toutes les espèces de jardins — Paris, 1828

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4283#0007
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
:' •■•■'■i

■nH

mnnBw^





T d' romantiques ceux dont le sol, très-varié dans son plan , ainsi que dans ses élévations et ses
On appellerai 1 ^^ ^ ^^ ^ ^ ^ ^ ^^ ^ ^ masses d'arbustes, des bouquets d'arbres d'agrément

contours présente es pièce _ > diflférens âees, des futaies, des eaux dans les divers états dans lesquels on les

dp toutes les saisons, des bois aan&ieui& "."«; & ? ?_

ae touu» naiare Ces Jardins admettent, pour ornement, des vases, des statues, des colonnes , des grottes ,

des ruines , des tombeaux et des temples.

Enfin la cinquième et dernière sorte des Jardins-W«ig« , nommée ^«rc ou carrière, nécessite les plus grandes
dimensions dans son ensemble. Un parc comprend souvent un pays entier : celui de Versailles, par exemple, ren-
ferme le Jardin du palais, les châteaux et les Jardins des deux Trianons, les fermes de Satori, des hameaux, des
villaees et des bourgs. Les Jardins de cette section admettent tout ce qui distingue les quatre précédentes, tous les
eenres de culture, tous les bâtimens, depuis les palais des souverains jusqu'à la cabane du charbonnier et la hutte
du berger. Ils comportent l'emploi des eaux sous toutes les formes et dans les plus grandes dimensions , toutes les
usines et les fabriques, tous les chemins qui doivent servir à les parcourir ou les traverser : ils admettent tous les
animaux sauvages et domestiques, toutes les serres propres à la conservation des végétaux étrangers des différentes zones
de la terre. Mais il faut que chaque scène qui se présente aux regards, encadrée dans ses limites, n'offre pas de con-
traste choquant et encore moins de contradictions ; il faut qu'elle soit liée aux autres par des transitions ménagées
avec art de manière à inspirer de l'intérêt, à le soutenir et à l'augmenter pendant toute la durée des promenades ou
des courses. Comme elles se font ordinairement à cheval ou en voiture, il est essentiel d'établir, dans les voisinages
de l'habitation des allées circonscrites dans de petits espaces qui puissent servir aux promeneurs à pied, à toutes
les heures du jour et dans toutes les saisons ; de former des sentiers ou chemins qui conduisent directement à chaque
site en particulier, et enfin des routes qui forment les limites de la propriété, et, la traversant dans tous les sens,
conduisent à tous les points de vue qui ont été ménagés pour rendre les courses diversifiées et agréables ; enfin ces
compositions doivent rassembler les sites les plus gracieux et les plus surprenans , et emprunter aux arts mécani-
ques, à l'architecture, la peinture, la sculpture, ce qu'ils offrent de plus approprié aux différentes scènes et déplus

séduisant.

Les Jardins de Guiscard, de Chanteloup , de Bay, de Chantilly, d'Ermenonville, en France-, ceux de Stowe ,
de Persfield, de Haglay en Angleterre ; en Allemagne, ceux de Nymphenbourg et de Munich, et enfin , si l'on
en croit les relations, ceux des empereurs de la Chine aux environs de Pékin, présentent, ou du moins présen-
taient , car plusieurs d'entre eux n'existent plus , des modèles plus ou moins perfectionnés de ce genre de Jardins.

Il existe un grand nombre d'ouvrages publiés en France, en Angleterre, en Allemagne, etc., qui traitent avec
étendue de la théorie de la composition des différens genres de Jardins dont nous venons d'esquisser l'énumé-
ration. Mais il en est peu, ou même point, à notre connaissance , dans lesquels la pratique de cet art soit déve-
loppée par des plans exacts, dont toutes les parties figurées soient dans leurs justes proportions et en rapport
avec le caractère essentiel de la construction. Aucun d'eux ne présente une série de modèles de divers genres ,
d'après lesquels on puisse exécuter sur le terrain ceux qui pourraient être à la bienséance des propriétaires des
diverses classes de fortune.

Notre but n'est point de nous occuper de la théorie de l'art de la composition des Jardins, qui , ayant été
traitée dans beaucoup d'ouvrages, comme il vient d'être dit, deviendrait ici superflue; mais nous avons cru qu'un
ouvrage qui présenterait une suite de plans de toutes les sortes de Jardins pourrait être utile et agréable au public.

Nous nous proposons donc de lui offrir une série non interrompue de toutes les constructions en ce genre,
depuis celles qui se trouvent en rapport avec les facultés du modeste habitant des campagnes, jusqu'à celles qui
conviennent aux hommes les plus fortunés et aux Puissances de la terre. Nous tracerons le petit clos fermé d'une
haie qui entoure la chaumière du laboureur, et dont l'espace, divisé en carrés ou planches, est occupé par des
légumes agrestes, planté d'arbres fruitiers en plein vent et garni de quelques plantes et arbustes à fleur , pour orner
le corset de la jeune villageoise les jours de fête. Nous n'oublierons point la tonnelle ou le berceau sous lequel la
famille réunie vient respirer , à l'abri des chaleurs de l'été, un air salubre , et prendre ses repas champêtres. Passant
ensuite aux Jardins des citadins qui entourent les maisons des villes, nous offrirons des exemples ou plutôt
des modèles de leur construction. Ceux-ci doivent présenter un marcher facile pour l'exercice de la promenade ,
une verdure qui repose et réjouisse la vue, en même temps que des fleurs qui l'attirent et la flattent, des
odeurs qui captivent l'odorat, des fruits qui puissent satisfaire le goût ; mais essentiellement un air pur et
balsamique capable de neutraliser celui que l'on respire dans les appartemens fermés et dans le cloaque de la
plupart des rues.

Nous offrirons des exemples du genre symétrique , soit que les Jardins qui le composent soient destinés à la
culture des légumes , des fleurs , des jeunes arbres en pépinières , ou que leur usage soit de servir de délassement
au public.

Les Jardms paysagistes des différentes séries seront traités avec toute l'étendue que nécessitent leurs nom-
breuses variétés et la différence des climats dn midi , du milieu, du nord de l'Europe, où l'on serait tenté de les
exécuter , mais toujours en offrant des modèles qui puissent être en rapport avec les facultés pécuniaires des diverses
classes de la société.

Les élémens de cet ouvrage sont le fruit d'observations multipliées et d'une pratique de plus de cinquante ans. Nous
avons exécuté la plupart de ces plans en divers lieux ; les autres ont été faits sur des programmes qui nous sont
parvenus des pays étrangers et propres à être exécutés dans les différentes parties de l'Europe.

,..«■•'

•*»'

tfl>

****

m*»

*»i**1

Lontinuellement
ionpourcegenre

^contestable,

;ôté de ce mon»

Mfc Jardins,

, ^i convient à

jquel'art doit 3

droites combinaisoi

jtyfi, ailleurs uni

: s» me présente-t

Mité des détou

pittoresque, 01

i, d'un bassin,

bières, de kio;

lt talent du jarclini

:!iî

comme

ls; rechercher les

f«c répugnance 01

iiit et s'y conforn

llB> quoiqu'à de
distingués l'un <
* à tous ceux qi
|« offrent, so
*eauxtalens d
Plante amitié.
^Wse colle
^siè*e éditior
%>arqua})le,
1anclles,entiè,

Scesde<
rieuse.

\;;:prés^nt

%n°rt(Vèsn

Ml|

faire

' r«e d«
 
Annotationen