DE L’ÉCOLE ITALIENNE.
On est convenu de comprendre sous ce
nom les peintres qui ont fleuri à Rome, à
Venise, à Bologne, à Florence, quoique
leur manière soit entièrement différente.
A la renaissance des arts, vers la fin du
quatorzième siècle , après mille ans de bar-
barie et d’ignorance , tout-à-coup la pein-
ture monta à son apogée, s’y maintint quel-
que tems, ensuite déclina sans pouvoir
ratteindre le point d’où elle était descendue,
et cette observation est particulière à la
peinture : les autres arts eurent leur en-
fance et leur maturité; Corneille et Racine
furent précédés par Rotrou ; on avait fait
quelques bonnes comédies avant Molière;
Montagne, Voiture et Balzac avaient écrit
avant Pascal, Bossuet et Fénélon. La no-
tice sur l’école française a essayé de trou-
A
On est convenu de comprendre sous ce
nom les peintres qui ont fleuri à Rome, à
Venise, à Bologne, à Florence, quoique
leur manière soit entièrement différente.
A la renaissance des arts, vers la fin du
quatorzième siècle , après mille ans de bar-
barie et d’ignorance , tout-à-coup la pein-
ture monta à son apogée, s’y maintint quel-
que tems, ensuite déclina sans pouvoir
ratteindre le point d’où elle était descendue,
et cette observation est particulière à la
peinture : les autres arts eurent leur en-
fance et leur maturité; Corneille et Racine
furent précédés par Rotrou ; on avait fait
quelques bonnes comédies avant Molière;
Montagne, Voiture et Balzac avaient écrit
avant Pascal, Bossuet et Fénélon. La no-
tice sur l’école française a essayé de trou-
A