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Saladin, Henri; Gauckler, Paul [Hrsg.]
Les monuments historiques de la Tunisie: La Mosquée de Sidi Okba à Kairouan — 1899

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https://doi.org/10.11588/diglit.12751#0016
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MONUMENTS DE LA TUNISIE

prière des habitants de Kairouan, l'onl été irrégulièrement, et que des
parties d'enduit nu alternenl avec des carreaux émaillés pl. XXI).

Peu de temps après, des travaux étaient exécutés à là mosquée, comme
on peut le croire d'après l'inscription n" 10 du plan (fig. 1), et que je donne
ici d'après une traduction de M. Hondas l'aile sur un estampage de
M. 11. Dufour, architecte les estampages de ees inscriptions et leur trans-
cription seront publiés dans le Corpus des inscriptions arabes de Tunisie
que prépare M. 15.1 loy .

« Au nom de Dieu,

« Le clément, le miséricordieux. Ceci est une des choses qu'a recom-
« mandé de construire Khalf-Allah, /ils de Ghazi el Achiri ? et cela dans
« le mois de Rhamadan de /'année deux et quatre cents. Que Dieu lui soit.
(i propice et lui pardonne et lui fasse miséricorde ».

La dale de celle inscription se rapporte doue au règne du Calife fatimite
d'Égypte El Hakem-ben-am-illah 387-411 Hég., soit 996-1020 J.-C.;, et
sous le gouvernement d'Abou Mouhad Bâdis (mort en 406 H., 1016 J.-C.)
après un règnede "2\ ans, père d'Abou Teminn el Moezz.

Mais ce n'est pas le seul monument qUe les Fatimites aient laisse'1 à Sieli
Okba. La belle clôture de la Maksoura dont j'ai parle; autrefois [Tour du
Monde, loc. cit.), et dont les planches XXIII, X X h el XXV donnent l'ensemble
et les détails, est construite par ordre d'Abou Teminn el Moezz. Peu de temps
après la construction de celle belle clôture, el Moezz répudiait la souverai-
neté des Fatimites, recevait l'investiture des Abbaçides par Abou Fadl el
Bagdâdi, et entrait en lutte avec son premier suzerain, El Mostancer, qui
rassemblai! les tribus bilaliennes et les lançait sur l'Afrique (441 II., 10a!)-
50 J.-C. . Celles-ci envahissenl le pays, le dévastent, Kairouan est pillé,
saccadé el dépeuplé. Onze ans plus lard, El Bekri disait que Kairouan était
encore désert.

Ce n'est que sous les Hafsides que nous retrouvons les signes d'une;
sorte de renaissance de la ville, c'est du moins ce que nous prouvent les
deux inscriptions I et VI plan, lig. 1 , dont je dois la communication à
M. Houdas qui les a traduites et à M. II. Dufour qui lui en a communiqué
les estampages, voici la traduction du n" b porte; A élu plan, fig. I) :

« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux, que Dieu répande ses
« bénédictions sur notre seigneur Mohammed et sur sa famille et qu'il leur
« accorde le salut ! A ordonné la construction de cette porte, notre Seigneur
ce et Maître, le Calife, le pontife, El Mostancer lîilluh le fortifié par le secours
« de Dieu, le prince des Croyants, A//ou //a/s, fils des princes orthodoxes.
 
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