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Uriot, Joseph
Le Secrèt Des Francs-Mâçons Mis En Evidence — Den Haag, 1744 [VD18 14268108]

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https://doi.org/10.11588/diglit.25593#0016
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12 Le S e c r e t
faveur? Non sans doute; mais enfin nous ne
voulions devoir notre conviétion qu’à nous mê-
mes.
Nous nous promîmes dès-lors, que celui de
nous deux qui seroit le premier admis dans ceL(;e
Société, feroit sçavoir à l’autre les Obligations qui
sont imposées à ceux que l’on accusoit de tant
d’horreurs.
Le tems est arrivé, je puis & je dois les justi-
fier aux yeux de tout l’Univers; Je suis Franc-
Maçon, «St cc Tître mettrait le comble à mon
bonheur si en effet j’en étois digne.
La Maçonnerie est une Société d’hommes
de tout âge, de toute Condition & de tout pays,
qui sont allez amateurs de la Vertu pour la cher-
cher toûjours, allez courageux pour ne ia trahir
jamais, & allez heureux pour la voir constamment
pratiquée par leurs véritables Frères.
Maîtres de vivre dans la Religion oh ils sonit
nés, obligés d’être fidèles à leur Patrie, les engage-
mens qu’ils prennent en sefaisantMâçons,ne les
dispensent point des sermens qu’ils ont fait à
îeur Dieu & à leur Souverain.
Cette déclaration devrait asiurément calmer
nos Ennemis, mais ils demandent autre chose
qu’une protestation de notre innocence.
Pour cesser d’être suspeéts , ils veulent que .
nous nous rendions mépnsables; il faut manquer
à sa parole, il faut commettre une indiserétion
pour mériter leur bienveillance.
Que d’autres la recherchent à ce prix là, nous
y consentons , mais nous n’en voulons point.
Quelle satisfaélion peut-on trouver dans la joui's-
sance d’un bien qu’on n’acquiert qu’aux dépens de
sa probité P
Vous
 
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