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https://doi.org/10.11588/diglit.25593#0031
des Francs-Maçons 27
fûsient de véritables Mâçons ? & seroit- ce une
conjecture sans vraisemblance , si nous disions
que ces êtres parfaits venant à se multiplier & à
le répandre sur la surface de la terre, convin-
rent de certains signes , par lesquels ils pus-
sent se faire connoître à ceux qui auraient été
nourris dans les mêmes principes.
Je ne veux pourtant point soûtenir que les si-
gnes des premiers Maçons,ayent été transmis à
ceux d’aujourd’hui , ni que nos Ancêtres ayent
tenu régulièrement des Loges telles que les nô-
tres. Il y auroit sans doute du fanatisme à le
soûtenir, & vous sçavez, Madame, que de tous
les Excez, celui-là me paroît le plus dange-
reux, le plus nuisible,&le plusoppolê aux doux
liens de l’humaine société. Ce que j’imagine
donc, c’est que les Mâçons de notre siécle, étant
obligés de resiembleràlaplussainepartiedesdes-
cendansdeSeth,il est plus que probable que ces
descendans étoient de véritables Mâçons, voilà
tout ce que je puis dire, & je dis tout ce que je sçais.
A l’égard de la postéritéde Noé, elle fût sans
doute élevée à suivre cette loy que nous appel-
ions du nom de la Nature, & je ne crains pas
d’avancer que tant qu’elle la sui vit, elle eut les
vertus que doivent avoir les vrais Mâçons’, &
que toutes les sociétés qui ont vécu depuis dans
les mêmes principes, ont été ce que la nôtre s’ef-
force d’être.
Amesure que le vice s’éleva, la vertu fut abais-
sée; encore resierrée dans une envelope matériel-
le, qui la rendoit timide, elle craignit de paraître
au grand jour,& pour n’être point la viétime de son
cruel antagoniste,elle sefitun azileinaceesfible à
tout autre qu’à ses fidèles adorateurs, c’est ainsi ,
Ma*
fûsient de véritables Mâçons ? & seroit- ce une
conjecture sans vraisemblance , si nous disions
que ces êtres parfaits venant à se multiplier & à
le répandre sur la surface de la terre, convin-
rent de certains signes , par lesquels ils pus-
sent se faire connoître à ceux qui auraient été
nourris dans les mêmes principes.
Je ne veux pourtant point soûtenir que les si-
gnes des premiers Maçons,ayent été transmis à
ceux d’aujourd’hui , ni que nos Ancêtres ayent
tenu régulièrement des Loges telles que les nô-
tres. Il y auroit sans doute du fanatisme à le
soûtenir, & vous sçavez, Madame, que de tous
les Excez, celui-là me paroît le plus dange-
reux, le plus nuisible,&le plusoppolê aux doux
liens de l’humaine société. Ce que j’imagine
donc, c’est que les Mâçons de notre siécle, étant
obligés de resiembleràlaplussainepartiedesdes-
cendansdeSeth,il est plus que probable que ces
descendans étoient de véritables Mâçons, voilà
tout ce que je puis dire, & je dis tout ce que je sçais.
A l’égard de la postéritéde Noé, elle fût sans
doute élevée à suivre cette loy que nous appel-
ions du nom de la Nature, & je ne crains pas
d’avancer que tant qu’elle la sui vit, elle eut les
vertus que doivent avoir les vrais Mâçons’, &
que toutes les sociétés qui ont vécu depuis dans
les mêmes principes, ont été ce que la nôtre s’ef-
force d’être.
Amesure que le vice s’éleva, la vertu fut abais-
sée; encore resierrée dans une envelope matériel-
le, qui la rendoit timide, elle craignit de paraître
au grand jour,& pour n’être point la viétime de son
cruel antagoniste,elle sefitun azileinaceesfible à
tout autre qu’à ses fidèles adorateurs, c’est ainsi ,
Ma*