Jacques Parolini
Baruffaldi, dans le 2me volume de ses Vite de’ pittori Ferraresi, nous a donné une bio-
graphie détaillée de Jacques Parolini, qu’il avait connu personnellement. Mariette, de son
côté, a consacré à cet artiste les lignes suivantes:
« Jacques Parolini, né à Ferrare le i may 1667, eut le malheur de perdre sou père dans
sa première enfance. Un oncle, qui prit soin de lui, le conduisit à Turin, et le chevalier Pe-
ruzzini, qui s’y trouvait, enseigna au novice les premiers éléments de la peinture. Le bon-
heur voulut que son oncle fut obligé de se rendre à Bologne ; Parolini l’y accompagna, et,
n’ayant guère que 18 ans, il recommença son cours d’étude sous le Cignani et devint bientôt
capable de s e faire un nom et de remplacer dans sa patrie le Scanavino, qui étoit mort en
1698. Son génie fécond lui fit produire alors quantité de tableaux qui remplissent les églises
et les palais de Ferrare... Il peignoit également bien à fresque et à l’huile; sa couleur est
brillante, et, sans être trop terminés, ses tableaux font de l’effet. Ses sujets de Bacchanales
lui font surt out beaucoup d’honneur, surtout lorsqu’il y a introduit des enfans, qu’il traitoit
de bon goût. Il a gravé à l’eau-forte avec esprit plusieurs petits morceaux, et il est mort le
19 janvier 1737, laissant un fils, D. François Parolini, qui suit la même profession que son
père, dont il étoit le disciple. » (Abecedcirio, t. IV, p. 81.)
Les renseignements biographiques de Mariette concordent parfaitement avec ceux de
Barufîaldi, sauf dans la date de la naissance de l’artiste, naissance que le critique français
place par erreur au ier mai 1667, tandis qu’elle eut lieu ou le ier mai 1662 (selon Baruffaldi),
ou le i01' mai 1663 (selon l'annotateur anonyme de Baruffaldi).
Œuvre de Jacques Parolini.
1. Moïse sauvé des eaux par la fille de Pharaon. En bas, à gauche,
l’initiale «P». In-8°.
Cette estampe est citée par Nagler, Künstler-Lexicon, X,
521. Nous ne l’avons rencontrée nulle part.
2. Moïse au passage de la Mer Rouge. Il est au milieu, debout,
un peu tourné vers la gauche, et tient une baguette dans sa
main droite. Son manteau est agité par le vent. A droite,
il y a un soldat avec une lance, une figure agenouillée et un
chameau dont la tête seule est visible. A gauche, au loin, on
Baruffaldi, dans le 2me volume de ses Vite de’ pittori Ferraresi, nous a donné une bio-
graphie détaillée de Jacques Parolini, qu’il avait connu personnellement. Mariette, de son
côté, a consacré à cet artiste les lignes suivantes:
« Jacques Parolini, né à Ferrare le i may 1667, eut le malheur de perdre sou père dans
sa première enfance. Un oncle, qui prit soin de lui, le conduisit à Turin, et le chevalier Pe-
ruzzini, qui s’y trouvait, enseigna au novice les premiers éléments de la peinture. Le bon-
heur voulut que son oncle fut obligé de se rendre à Bologne ; Parolini l’y accompagna, et,
n’ayant guère que 18 ans, il recommença son cours d’étude sous le Cignani et devint bientôt
capable de s e faire un nom et de remplacer dans sa patrie le Scanavino, qui étoit mort en
1698. Son génie fécond lui fit produire alors quantité de tableaux qui remplissent les églises
et les palais de Ferrare... Il peignoit également bien à fresque et à l’huile; sa couleur est
brillante, et, sans être trop terminés, ses tableaux font de l’effet. Ses sujets de Bacchanales
lui font surt out beaucoup d’honneur, surtout lorsqu’il y a introduit des enfans, qu’il traitoit
de bon goût. Il a gravé à l’eau-forte avec esprit plusieurs petits morceaux, et il est mort le
19 janvier 1737, laissant un fils, D. François Parolini, qui suit la même profession que son
père, dont il étoit le disciple. » (Abecedcirio, t. IV, p. 81.)
Les renseignements biographiques de Mariette concordent parfaitement avec ceux de
Barufîaldi, sauf dans la date de la naissance de l’artiste, naissance que le critique français
place par erreur au ier mai 1667, tandis qu’elle eut lieu ou le ier mai 1662 (selon Baruffaldi),
ou le i01' mai 1663 (selon l'annotateur anonyme de Baruffaldi).
Œuvre de Jacques Parolini.
1. Moïse sauvé des eaux par la fille de Pharaon. En bas, à gauche,
l’initiale «P». In-8°.
Cette estampe est citée par Nagler, Künstler-Lexicon, X,
521. Nous ne l’avons rencontrée nulle part.
2. Moïse au passage de la Mer Rouge. Il est au milieu, debout,
un peu tourné vers la gauche, et tient une baguette dans sa
main droite. Son manteau est agité par le vent. A droite,
il y a un soldat avec une lance, une figure agenouillée et un
chameau dont la tête seule est visible. A gauche, au loin, on