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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 3) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.1315#0007
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SEPTIEME PARTIE

VÊTEMENTS, BIJOUX DE CORPS, OBJETS DE TOILETTE

AGRAFE, s. f. {a fiche, afice, fer mail, frwnal,fermours, fermillet,
fremillet, fremam, tasel, tasial)J. La fibule antique est le point
de départ de ce bijou, qui était destiné à réunir sur l'épaule ou sur
la poitrine les deux bords du manteau ou de la chape, et encore
à fermer l'ouverture antérieure de la robe. La variété de forme des
agrafes adoptées aux diverses époques du moyen âge est infinie.
Depuis la fibule gauloise, qui ressemble à ce que l'on nomme au-
jourd'hui une broche, jusqu'au fermail à plaques et au fremillet de
ceinture du xve siècle, on trouverait cent exemples différents de ces
objets adoptés pour les vêtements des deux sexes et par toutes les
classes. Le fermail se distingue toutefois parfaitement de la boucle :
celle-ci, cousue ou rivée à l'extrémité d'une courroie ou bande
d'étoffe percée de trous, permet de serrer plus ou moins cette cour-
roie autour de ce qu'elle doit maintenir; tandis que le fermail,
l'agrafe, réunit simplement deux parties d'un vêtement, soit au
moyen d'une broche, comme la fibule antique, soit au moyen de
deux mordants. L'agrafe est même quelquefois composée de deux
parties cousues aux bords opposés du vêlement, parties qu'on

1 Tasse/ en anglais.
 
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