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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 3) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.1315#0408
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GANACHE

388 —

couvrait la têle et les épaules par-dessus la robe. Peu à peu ce vête-
ment s'allongea, et l'on y dut alors adjoindre les longues manches que
représentent les figures 1 et 2. Pour travailler dehors, les moines
ôtaient le froc et endossaient la cagoule ; pour les exercices reli-
gieux, ils remplaçaient le froc par la cucule (voy. ce mot), qui
n'était qu'une sorte de dalmatique avec capuchon. Bien que l'étoffe
dont était faite le froc fût grossière, elle n'était pas lourde; non-
seulement les monuments figurés indiquent que cette étoffe était
souple, mais il est souvent question d'étamine pour faire des frocs
de moines : or l'étamine était et est encore une étoffe de laine
légère et souple. Le camelin était également employé à cet usage
(voy. Étoffe).

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GANACHE, s. f. (garnache, canache). Robe d'homme d'une forme
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particulière, qui se mettait par-dessus le surcot, et qui ne com-
 
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