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https://doi.org/10.11588/diglit.1315#0407
— 387 — [ FROC J
mot froc une signification générale, désignant ainsi l'habit des reli-
gieux réguliers. Mais le froc est une longue et large robe avec
amples manches, que les bénédictins portaient, notamment au
chœur, pendant l'hiver, et sur laquelle on pouvait encore endosser
la cagoule ou scapulaire (voy. Cagoule). La figure 1 nous montre
deux clunisiens vêtus d'un froc noir *; et la figure 2 un de ces reli-
gieux dont les manches tombantes couvrent entièrement les mains
-.,«.»<■•
et peuvent même servir de manchons 2. Cette excessive longueur
des manches ne persiste pas pendant le xme siècle; celles-ci con-
servent cependant beaucoup d'ampleur. Le froc est alors mieux fait
à la taille, mais tombe jusqu'à terre. Voici (fig. 3) des bénédictins
vêtus de frocs tels qu'on les portait à la fin du xme siècle s. Le froc
devait être fait d'une étoffe de laine *. A l'origine des établissements
bénédictins, le froc n'était autre chose qu'une ample aumusse qui
1 Manuscr. Biblioth. nat., Liturg. et Chron. cluniac, f. Saint-Martin, latin (xne siècle)
2 Même manuscrit.
Manuscr. de la biblioth. du séminaire de Soissons,fes Miracles de la Vierge (environ
1300).
4 Frot, en vieux normand, est une étoffe grossière.
mot froc une signification générale, désignant ainsi l'habit des reli-
gieux réguliers. Mais le froc est une longue et large robe avec
amples manches, que les bénédictins portaient, notamment au
chœur, pendant l'hiver, et sur laquelle on pouvait encore endosser
la cagoule ou scapulaire (voy. Cagoule). La figure 1 nous montre
deux clunisiens vêtus d'un froc noir *; et la figure 2 un de ces reli-
gieux dont les manches tombantes couvrent entièrement les mains
-.,«.»<■•
et peuvent même servir de manchons 2. Cette excessive longueur
des manches ne persiste pas pendant le xme siècle; celles-ci con-
servent cependant beaucoup d'ampleur. Le froc est alors mieux fait
à la taille, mais tombe jusqu'à terre. Voici (fig. 3) des bénédictins
vêtus de frocs tels qu'on les portait à la fin du xme siècle s. Le froc
devait être fait d'une étoffe de laine *. A l'origine des établissements
bénédictins, le froc n'était autre chose qu'une ample aumusse qui
1 Manuscr. Biblioth. nat., Liturg. et Chron. cluniac, f. Saint-Martin, latin (xne siècle)
2 Même manuscrit.
Manuscr. de la biblioth. du séminaire de Soissons,fes Miracles de la Vierge (environ
1300).
4 Frot, en vieux normand, est une étoffe grossière.