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https://doi.org/10.11588/diglit.1315#0498
— 475 — [ HUVE ]
grand'peine, dans trois cents ans, à établir la différence qu'il y a
entre un veston et un saute-en-barque, entre un surtout et un par-
dessus, entre un tour-clu-lac et une capeline.
HOUSSE, s. f. — Voy. Garnache.
HUCQÏÏE, s. f. On donnait ce nom, au xve siècle, au camail à
capuchon, c'est-à-dire au chaperon, si fort usité pendant le cours
du moyen âge :
« Item, je laisse, en beau pur don,
« Mes gands et ma hucque de soye
n A mon amy Jacques Cardon '.
Nous avons tant d'occasions de reproduire ce vêtement, qu'il
n'est pas nécessaire de nous étendre ici sur sa forme et son usage.
HDRCOITE, s. f. Houppe de soie ou de fils d'or fort usitée pen-
dant les xive et xv° siècles pour orner les vêtements des deux sexes,
et même les harnais des montures.
HUVE, s. f. C'est un ornement de tête 'pour les dames, vers la
seconde moitié du xive siècle :
« Et si vous di bien que ma huve
« Est vieille et de pouvre fasson ;
« Je scay tel femme de masson
<( Qui n'est pas à moi comparable,
« Qui meilleur la, et plus coustable
« Quatre foiz que la mienne n'est 2. »
La huve est une cornette élégante que les femmes de moyenne
condition portaient à la ville. La huve a précédé les cornes, les
escoffions, les hennins, et a persisté après l'inauguration de ces
étranges coiffures. C'est une capeline très-courte et dont les côtés
se développent en volets (fig. I5). H fallait que cette coiffure fût
empesée par devant ou maintenue à l'aide de fils d'archal, pour con-
server cesplis antérieurs qui dégageaient le visage. Les huves étaient
.' Petit Testament de Villon, st. XVII.
Eustache Deschamps, le Miroir de mariage.
3 Manuscr. Bibliotli. nation., Tite-Live, français, trésor du roi Jean.
grand'peine, dans trois cents ans, à établir la différence qu'il y a
entre un veston et un saute-en-barque, entre un surtout et un par-
dessus, entre un tour-clu-lac et une capeline.
HOUSSE, s. f. — Voy. Garnache.
HUCQÏÏE, s. f. On donnait ce nom, au xve siècle, au camail à
capuchon, c'est-à-dire au chaperon, si fort usité pendant le cours
du moyen âge :
« Item, je laisse, en beau pur don,
« Mes gands et ma hucque de soye
n A mon amy Jacques Cardon '.
Nous avons tant d'occasions de reproduire ce vêtement, qu'il
n'est pas nécessaire de nous étendre ici sur sa forme et son usage.
HDRCOITE, s. f. Houppe de soie ou de fils d'or fort usitée pen-
dant les xive et xv° siècles pour orner les vêtements des deux sexes,
et même les harnais des montures.
HUVE, s. f. C'est un ornement de tête 'pour les dames, vers la
seconde moitié du xive siècle :
« Et si vous di bien que ma huve
« Est vieille et de pouvre fasson ;
« Je scay tel femme de masson
<( Qui n'est pas à moi comparable,
« Qui meilleur la, et plus coustable
« Quatre foiz que la mienne n'est 2. »
La huve est une cornette élégante que les femmes de moyenne
condition portaient à la ville. La huve a précédé les cornes, les
escoffions, les hennins, et a persisté après l'inauguration de ces
étranges coiffures. C'est une capeline très-courte et dont les côtés
se développent en volets (fig. I5). H fallait que cette coiffure fût
empesée par devant ou maintenue à l'aide de fils d'archal, pour con-
server cesplis antérieurs qui dégageaient le visage. Les huves étaient
.' Petit Testament de Villon, st. XVII.
Eustache Deschamps, le Miroir de mariage.
3 Manuscr. Bibliotli. nation., Tite-Live, français, trésor du roi Jean.