llen, attaché
le chef d'une
lie des lettres
tel fut le sort
ie Lysimaque
inistration, il
er des affaires
cours de l'O-
le bouleverse-
us de bornes,
■éprenants, et
sut tellement
3 les mains et
ors qu'il avoit
, comme nous
altérèrent les
jne,etilcrai-
ds du malheu-
3tere lui offrit
imaque p
erdit
Docinvus
dans
l'his-
ble çp »
senil
o-uerrier
|ne
de ce
doit
no*
Ce-
*******
[ans le §•
bientôt la vie, et son vainqueur ne lui survécut que sept mois. Dans cette Ch.Ix.
dissolution de la monarchie macédonienne, Philétere conçut l'idée de s'éle- p1-Xlhi.
ver à la puissance souveraine : les richesses dont le roi d'Asie n'avoit pas
eu le temps de disposer lui servirent pour solder des troupes, pour se mé-
nager des correspondances et des amis dans les cours des princes qui se
disputoient les dépouilles de Lysimaque et l'héritage de Séleucus. Philétere
gouverna Pergame en son nom, mais sans le titre de roi1; et il s'affermit
si bien dans l'autorité souveraine et dans l'affection de ses sujets, qu'à sa
mort il put disposer de ses états en faveur de l'un de ses neveux. Il avoit
joui du pouvoir absolu dans Pergame pendant vingt années, qui finirent
en Fan 2Ô3 avant l'ère chrétienne9.
Les anciens écrivains ont remarqué qu'il étoit d'usage dans plusieurs
dynasties de donner le même nom aux princes qui se succédoient : nous
avons vu plusieurs Nicomedes: nous verrons pareillement une suite de Pto-
lémées en Egypte, d'Ariarathes dans la Cappadoce, d'Arsaees en Perse, et
de Pylémenes dans la Paphlagonie. Mais ce n'est que des médailles que nous
avons appris que les rois de Pergame, désignés par les historiens sous leurs
noms particuliers, étoient toujours appelés Philétere dans les légendes de
leurs monnoies. Cependant ce fait est incontestable; et les médailles d'ar-
gent qui, sans autre légende que le nom de Philétere, nous présentent les
portraits de plusieurs princes, bien différents les uns des autres par les
traits de leur physionomie et même par les marques de leur dignité, nous
en fournissent une preuve évidente3.
Je pense que le médaillon gravé sous le n° u de cette planche a été N° n.
frappé sous le premier Philétere, fondateur de la dynastie de Pergame4.
(i) L'abbé Sevin soutient le contraire, et il allègue
pour établir son opinion une médaille sur laquelle
Philétere prend le titre de roi. Aujourd'hui aucun
antiquaire n'admet l'authenticité de cette médaille,
que le seul Goltzius a fait conuoïtre. D'ailleurs, puis-
que nous savons que tous les rois de Pergame ont
pris sur leurs médailles le nom de Philétere, en sup-
posant qu'une telle médaille existât, il resteroit en-
core à examiner si la tète qu'elle présente est celle
du fondateur de la dynastie.
(2) Dodwell, dans sa dissertation sur Scymnus de
Chio, a éclairci la chronologie des rois de Pergame:
les remarques de l'abbé Sevin ont porté plus de clarté
et plus de justesse dans ce travail; cependant quel-
ques fautes typographiques ont mis de l'embarras et
du désordre dans la chronologie adoptée par l'acadé-
micien ; j'ai taché d'en rectifier les résultats.
(3) Dans la collection de la bibliothèque impériale
je crois pouvoir distinguer les portraits de trois prin-
ces différents, portant tous le nom de Philétere, et
qui ne sont pas le Philétere fondateur de la dynastie,
(4) Description de médailles, etc., tom. II, Mysie,
11*671. On y voit dans le champ un A, et la lettre #,
initiale du nom de Philétere. Les n° 66g et 672 pré-
sentent le même portrait : mais dans le n" 669 on
voit dans le champ du revers les deux lettres 2Îfc,
Dans le n° 672 il n'y a que le <I> initial que dans la
Description on a pris pour un autre emblème.
i5c)
i le
le chef d'une
lie des lettres
tel fut le sort
ie Lysimaque
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er des affaires
cours de l'O-
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sut tellement
3 les mains et
ors qu'il avoit
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altérèrent les
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bientôt la vie, et son vainqueur ne lui survécut que sept mois. Dans cette Ch.Ix.
dissolution de la monarchie macédonienne, Philétere conçut l'idée de s'éle- p1-Xlhi.
ver à la puissance souveraine : les richesses dont le roi d'Asie n'avoit pas
eu le temps de disposer lui servirent pour solder des troupes, pour se mé-
nager des correspondances et des amis dans les cours des princes qui se
disputoient les dépouilles de Lysimaque et l'héritage de Séleucus. Philétere
gouverna Pergame en son nom, mais sans le titre de roi1; et il s'affermit
si bien dans l'autorité souveraine et dans l'affection de ses sujets, qu'à sa
mort il put disposer de ses états en faveur de l'un de ses neveux. Il avoit
joui du pouvoir absolu dans Pergame pendant vingt années, qui finirent
en Fan 2Ô3 avant l'ère chrétienne9.
Les anciens écrivains ont remarqué qu'il étoit d'usage dans plusieurs
dynasties de donner le même nom aux princes qui se succédoient : nous
avons vu plusieurs Nicomedes: nous verrons pareillement une suite de Pto-
lémées en Egypte, d'Ariarathes dans la Cappadoce, d'Arsaees en Perse, et
de Pylémenes dans la Paphlagonie. Mais ce n'est que des médailles que nous
avons appris que les rois de Pergame, désignés par les historiens sous leurs
noms particuliers, étoient toujours appelés Philétere dans les légendes de
leurs monnoies. Cependant ce fait est incontestable; et les médailles d'ar-
gent qui, sans autre légende que le nom de Philétere, nous présentent les
portraits de plusieurs princes, bien différents les uns des autres par les
traits de leur physionomie et même par les marques de leur dignité, nous
en fournissent une preuve évidente3.
Je pense que le médaillon gravé sous le n° u de cette planche a été N° n.
frappé sous le premier Philétere, fondateur de la dynastie de Pergame4.
(i) L'abbé Sevin soutient le contraire, et il allègue
pour établir son opinion une médaille sur laquelle
Philétere prend le titre de roi. Aujourd'hui aucun
antiquaire n'admet l'authenticité de cette médaille,
que le seul Goltzius a fait conuoïtre. D'ailleurs, puis-
que nous savons que tous les rois de Pergame ont
pris sur leurs médailles le nom de Philétere, en sup-
posant qu'une telle médaille existât, il resteroit en-
core à examiner si la tète qu'elle présente est celle
du fondateur de la dynastie.
(2) Dodwell, dans sa dissertation sur Scymnus de
Chio, a éclairci la chronologie des rois de Pergame:
les remarques de l'abbé Sevin ont porté plus de clarté
et plus de justesse dans ce travail; cependant quel-
ques fautes typographiques ont mis de l'embarras et
du désordre dans la chronologie adoptée par l'acadé-
micien ; j'ai taché d'en rectifier les résultats.
(3) Dans la collection de la bibliothèque impériale
je crois pouvoir distinguer les portraits de trois prin-
ces différents, portant tous le nom de Philétere, et
qui ne sont pas le Philétere fondateur de la dynastie,
(4) Description de médailles, etc., tom. II, Mysie,
11*671. On y voit dans le champ un A, et la lettre #,
initiale du nom de Philétere. Les n° 66g et 672 pré-
sentent le même portrait : mais dans le n" 669 on
voit dans le champ du revers les deux lettres 2Îfc,
Dans le n° 672 il n'y a que le <I> initial que dans la
Description on a pris pour un autre emblème.
i5c)
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