contes qui tiennent du merveilleux sur l'exposi-
tion de ces deux enfants ; sur la manière dont
ds furent sauvés par le hasard , et nourris par une
louve (i)j sur leur éducation, plus soignée que
celle de simples bergers, quoiqu'ils eussent été
élevés parles soins d'uue bergère ; sur les exploits
qni, dans l'ancien latin, signifioienl mamelle: les noms
de Romulus et de Remus auroient c'te' impose's aux deux
jumeaux de Rhéa, à cause des mamelles de la louve qui
les allaita ; et c'est du nom du premier que la ville fut
appelle'e Rome. Suivant quelques auteurs anciens, elle auroit
été appelle'e Remuria, si Remus eût été plus heureux que
son frère.
(l) D'après l'élymologie indique'e dans la noie précé-
denle , I épUnèté de ruminalis fut donne' au figuier du
mont Palatin , à l'ombre duquel les deux enfants avoient
e'te nounis par une louve. Tacite [Annal. 1. XIII, c. lviii)
semble croire , contre toute vraisemblance , que ce figuier,
regarde' avec vénération par les Romains , ne s'c'toit des-
sèche qu'après huit siècles, l'an 58 de l'ère chrétienne,
sous le règne de Néron. Les partisans du scepticisme sur
l'histoire des premiers siècles de Rome n'ont point man-
que' de tirer parti de ce conte: mais Pline (1. XV, § ao )
avoit dit expressément que les prêtres romains prenoient le
soin de renouveler cet arbre toutes les fois qu'il venoil à,
mourir: Illic arescit, rursusque, cura sacenloium, seritur.
Ou l'avoit même transporté de la colline dans la plaine,
« l'endroit appelle proprement Comiùum.
La statue de bronze de la louve dont Pline fait men-
tion , et que Denis d'Halicarnasse ( 1. I, p. 65 ) regarde
comme un ouvrage antique, se conserve encore à Rome,
dans un des palais du Capitole ( W'inckelmann , Sloria délie
Arti, etc. L (H) c. ni , § n ; t. I, p. aoi et 20a de la
traduction italienne imprimée k Rome).
tion de ces deux enfants ; sur la manière dont
ds furent sauvés par le hasard , et nourris par une
louve (i)j sur leur éducation, plus soignée que
celle de simples bergers, quoiqu'ils eussent été
élevés parles soins d'uue bergère ; sur les exploits
qni, dans l'ancien latin, signifioienl mamelle: les noms
de Romulus et de Remus auroient c'te' impose's aux deux
jumeaux de Rhéa, à cause des mamelles de la louve qui
les allaita ; et c'est du nom du premier que la ville fut
appelle'e Rome. Suivant quelques auteurs anciens, elle auroit
été appelle'e Remuria, si Remus eût été plus heureux que
son frère.
(l) D'après l'élymologie indique'e dans la noie précé-
denle , I épUnèté de ruminalis fut donne' au figuier du
mont Palatin , à l'ombre duquel les deux enfants avoient
e'te nounis par une louve. Tacite [Annal. 1. XIII, c. lviii)
semble croire , contre toute vraisemblance , que ce figuier,
regarde' avec vénération par les Romains , ne s'c'toit des-
sèche qu'après huit siècles, l'an 58 de l'ère chrétienne,
sous le règne de Néron. Les partisans du scepticisme sur
l'histoire des premiers siècles de Rome n'ont point man-
que' de tirer parti de ce conte: mais Pline (1. XV, § ao )
avoit dit expressément que les prêtres romains prenoient le
soin de renouveler cet arbre toutes les fois qu'il venoil à,
mourir: Illic arescit, rursusque, cura sacenloium, seritur.
Ou l'avoit même transporté de la colline dans la plaine,
« l'endroit appelle proprement Comiùum.
La statue de bronze de la louve dont Pline fait men-
tion , et que Denis d'Halicarnasse ( 1. I, p. 65 ) regarde
comme un ouvrage antique, se conserve encore à Rome,
dans un des palais du Capitole ( W'inckelmann , Sloria délie
Arti, etc. L (H) c. ni , § n ; t. I, p. aoi et 20a de la
traduction italienne imprimée k Rome).