2 l
chevelure, ajoutent à la majesté de sa physio-
nomie. P'.utarque avoit vu sans tloulc des por-
traits de Romulus semblables à celui-ci, lorsqu'il
nous décrit ce prince , au retour de sa première
campagne y « mettant, suivant la traduction d'A-
myot, un chapeau de laurier sur sa longue per-
ruque (i) ».
La n>ême tête a été répétée, probab'ement vers
la même époque, sur une monnoic de bronze
(n.° 2 , frappée par l'autorité du sénat romain.
S • C senatus consulte». La louve qu'on voit
au revers, allaitant Piomulus , a rapport aux cir-
constances qui ont rendu merveilleuse l'histoire de
son enfance.
§ 2. TATIUS.
Titus Tatius, chef des Sabins qui habitoient
la ville de Cures, résolut de venger l'outrage que
les peuples voisins de Rome, et particulièrement
les Sabins , avoieut reçu par l'eulévement de leurs
filles ; mais il ne suivit pas l'exemple de quelques-
uns de ces petits peuples qui, ne consultaut que
leur ressentiment, et malgré l'infériorité de leurs
forces, avoieut osé se mesurer avec Rome, et
n'avoieut fait qu'accroître l'orgueil de ses habi-
tants et leur assurer l'impunité de leurs violences.
Tatius rassembla une armée nombreuse , la con-
duisit jusqu'au pied des collines sur lesquelles
s'élevoit la ville de Romulus, et s'empara, par
(i) T'ie de Romulus, § 16.
chevelure, ajoutent à la majesté de sa physio-
nomie. P'.utarque avoit vu sans tloulc des por-
traits de Romulus semblables à celui-ci, lorsqu'il
nous décrit ce prince , au retour de sa première
campagne y « mettant, suivant la traduction d'A-
myot, un chapeau de laurier sur sa longue per-
ruque (i) ».
La n>ême tête a été répétée, probab'ement vers
la même époque, sur une monnoic de bronze
(n.° 2 , frappée par l'autorité du sénat romain.
S • C senatus consulte». La louve qu'on voit
au revers, allaitant Piomulus , a rapport aux cir-
constances qui ont rendu merveilleuse l'histoire de
son enfance.
§ 2. TATIUS.
Titus Tatius, chef des Sabins qui habitoient
la ville de Cures, résolut de venger l'outrage que
les peuples voisins de Rome, et particulièrement
les Sabins , avoieut reçu par l'eulévement de leurs
filles ; mais il ne suivit pas l'exemple de quelques-
uns de ces petits peuples qui, ne consultaut que
leur ressentiment, et malgré l'infériorité de leurs
forces, avoieut osé se mesurer avec Rome, et
n'avoieut fait qu'accroître l'orgueil de ses habi-
tants et leur assurer l'impunité de leurs violences.
Tatius rassembla une armée nombreuse , la con-
duisit jusqu'au pied des collines sur lesquelles
s'élevoit la ville de Romulus, et s'empara, par
(i) T'ie de Romulus, § 16.