DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.6269#0058
57
un modèle idéal de la constauce la plus su-
blime.
Ce consul ayant passé en Afrique l'an a56
avant l'ère chrétienne , avec son collègue Mau-
lius , pendant la première guerre Punique, y
demeura l'année suivante seul à la tête de l'ar-
mée avec le titre de proconsul. Ses succès fu-
rent brillants ; et les Carthaginois , forcés à de-
mander la paix, ne se décidèrent à continuer
la guerre que pareequ'ils furent rebutés par les
conditions insupportables que le proconsul préten-
doit leur imposer, et par les manières hautaines
dont il accompagnoit la dureté de ces conditions(i).
Un aventurier lacédémonien , habile géuéral, que
les Carthaginois venoient de prendre à leur solde,
leur lit voir que leurs revers étoient non l'effet
de la supériorité des talents ou de la valeur de
l'ennemi , mais de leurs fautes ed de leur inéx-
périënce. Xantippe (2), c'étoit le nom de cet
(1) Pour les faits de l'hisloirc, on a suivi plus pa.U-
culièremenl Polybe, 1. I , c. xxxi a xxxv ; cl Diodore de
Sicile, Excerpta, li XXIII et XXIV; dans VEdition de
T'Fesselin" , p. 565 à 560.
(à) M."LeveSque, qui accuse sans cesse dexagération
les historiens romains, ne veut pas reconnoilre un Spar-
tiate dans le vainqueur de Régulas : il trouve indigne à un
élève de Lycurgue de prendre du service chez des bar-
bares ; il voudrait faire de Xantippe un Hilote tH^°'™
critique de la République romaine, t. lj V- ^ ,;
daut l'autorité de Polybc, qui fait mention de 1 éducation
1 - rrrue. auroit au
lacedcmonienoe que ce guerrier avou rt<,u ,
arrêter M. Lévcsque dans ses conjectures. Les Spartiates,
postérieurs à Mexandre-le-Grand , et plus particulière!»
un modèle idéal de la constauce la plus su-
blime.
Ce consul ayant passé en Afrique l'an a56
avant l'ère chrétienne , avec son collègue Mau-
lius , pendant la première guerre Punique, y
demeura l'année suivante seul à la tête de l'ar-
mée avec le titre de proconsul. Ses succès fu-
rent brillants ; et les Carthaginois , forcés à de-
mander la paix, ne se décidèrent à continuer
la guerre que pareequ'ils furent rebutés par les
conditions insupportables que le proconsul préten-
doit leur imposer, et par les manières hautaines
dont il accompagnoit la dureté de ces conditions(i).
Un aventurier lacédémonien , habile géuéral, que
les Carthaginois venoient de prendre à leur solde,
leur lit voir que leurs revers étoient non l'effet
de la supériorité des talents ou de la valeur de
l'ennemi , mais de leurs fautes ed de leur inéx-
périënce. Xantippe (2), c'étoit le nom de cet
(1) Pour les faits de l'hisloirc, on a suivi plus pa.U-
culièremenl Polybe, 1. I , c. xxxi a xxxv ; cl Diodore de
Sicile, Excerpta, li XXIII et XXIV; dans VEdition de
T'Fesselin" , p. 565 à 560.
(à) M."LeveSque, qui accuse sans cesse dexagération
les historiens romains, ne veut pas reconnoilre un Spar-
tiate dans le vainqueur de Régulas : il trouve indigne à un
élève de Lycurgue de prendre du service chez des bar-
bares ; il voudrait faire de Xantippe un Hilote tH^°'™
critique de la République romaine, t. lj V- ^ ,;
daut l'autorité de Polybc, qui fait mention de 1 éducation
1 - rrrue. auroit au
lacedcmonienoe que ce guerrier avou rt<,u ,
arrêter M. Lévcsque dans ses conjectures. Les Spartiates,
postérieurs à Mexandre-le-Grand , et plus particulière!»