roi
lure. Metellus est rappelé : sa présence humi-
lie et irrite Marius qui se rend en Asie, où
il tâche d'allumer la guerre contre Mithridate (i).
A son retour à Rome , une autre guerre l'at-
tend ; c'est la guerre Sociale. Les peuples de
l'Italie , qui avoient partage avec les Romains
les dangers et les fatigues de tant de conquê-
tes , veulent partager également les droits de
citoyen et les honneurs de la république. Les
Romains , moins nombreux que ces nouveaux
prétendants , craignent de perdre leur prépon-
dérance dans les assemblées. L'Italie est déchi-
rée par une guerre intestine. Marius comman-
de comme proconsul , et ne fait rien qui soit
digne de son ancienne renommée. L'orage s'a-
paise peu à peu ; les Italiens déposent les armes,
sont reçus citoyens, et forment de nouvelles
tribus (2). Sylla qui, dans cette guerre même,
a développé des talents supérieurs , et qui de-
surprenant, on retrouve dans Yelleïus l'éloge de cette
conduite (1. II, c. xn ) : mais le re'cit de Tile-Live, dont
il nous reste le sommaire {Epit., l.LXIX), de'couvre la
perfidie du consul factieux, que Pluiarque et Appien ont
d'ailleurs mise dans le plus grand jour.
(1) Q.<xrFp ôpyavov a:o?.E(iixôv hv elprivr} Trap^^e-
Aè7 7o, dit Pluiarque, loco cilato, §. 01: « En temps de
» paix , on n'en tenoit pas compte non plus que d'un
» harnois et d'un outil, qui n'e'toit bon qu'à la guerre
» tant seulement » ( Amjol ).
(2) Huit nouvelles tribus furent ajoutées ans trente-cinq
tribus romaines, suivant Vclleïus (1. ll,c. xx); dix, sui-
vant Appien [Civil., I. I, c. v): mais le texte d'Appicn
n'est pas, dans cet endroit, exempt d'altération.
lure. Metellus est rappelé : sa présence humi-
lie et irrite Marius qui se rend en Asie, où
il tâche d'allumer la guerre contre Mithridate (i).
A son retour à Rome , une autre guerre l'at-
tend ; c'est la guerre Sociale. Les peuples de
l'Italie , qui avoient partage avec les Romains
les dangers et les fatigues de tant de conquê-
tes , veulent partager également les droits de
citoyen et les honneurs de la république. Les
Romains , moins nombreux que ces nouveaux
prétendants , craignent de perdre leur prépon-
dérance dans les assemblées. L'Italie est déchi-
rée par une guerre intestine. Marius comman-
de comme proconsul , et ne fait rien qui soit
digne de son ancienne renommée. L'orage s'a-
paise peu à peu ; les Italiens déposent les armes,
sont reçus citoyens, et forment de nouvelles
tribus (2). Sylla qui, dans cette guerre même,
a développé des talents supérieurs , et qui de-
surprenant, on retrouve dans Yelleïus l'éloge de cette
conduite (1. II, c. xn ) : mais le re'cit de Tile-Live, dont
il nous reste le sommaire {Epit., l.LXIX), de'couvre la
perfidie du consul factieux, que Pluiarque et Appien ont
d'ailleurs mise dans le plus grand jour.
(1) Q.<xrFp ôpyavov a:o?.E(iixôv hv elprivr} Trap^^e-
Aè7 7o, dit Pluiarque, loco cilato, §. 01: « En temps de
» paix , on n'en tenoit pas compte non plus que d'un
» harnois et d'un outil, qui n'e'toit bon qu'à la guerre
» tant seulement » ( Amjol ).
(2) Huit nouvelles tribus furent ajoutées ans trente-cinq
tribus romaines, suivant Vclleïus (1. ll,c. xx); dix, sui-
vant Appien [Civil., I. I, c. v): mais le texte d'Appicn
n'est pas, dans cet endroit, exempt d'altération.