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sieurs fois dans le cabinet de son ancien pos-
sesseur (i), et je me suis convaicu que ce
morceau est véritablement antique. Le buste de
Marius y est gravé de profil : il est revêtu
d'une cblamyde militaire. L'inscription tracée
autour porte le nom du personnage , C • MAR1VS-
VII • COS., Càius Marius seplics consul ; % Caïus
Marius , sept fois consul (3). » Le peu de barbe
qu'on voit à l'extrémité des joues , et la che-
velure qui couvre une partie du front , don-
nent à cette physionomie une expression austère
qui convient très-bien au caractère connu de
Marius (5).
(1) C'étoit le prélat Joseph Casali : il fit graver un des-
sin de cette pâte antique au frontispice de 1 édition d'un
de ses opuscules, qui a pour litre: Lellera su d'una an-
ûca terra cotta irovala in Palcstrina; Roma, i7g4,in-4-°
(2) Nous avons lu la même phrase, qui/ir/uies consul,
sur la médaille de Marcellus (voyez ]c n.° 1 de celle
planche). Au reste ce morceau n'est point l'ouvrage d'un
artiste contemporain de Marius. 11 est probablement du
][ ou Yll siècle de l'ère vulgaire, époque où les portraits
de ce Romain étoient encore assez connus, ainsi que nous
pouvons l'inférer du passage de Plutarque cité dans la
noté suivante.
(3) Marius nous est peint par Yclleïtis, hirttis alque
horridus, «âpre et toute hérissé de poil » (1. U, c. xi).
Plutarque observe que la statue de Marius, qu'il a voit
vue à Itavenne, représenloit « fort naïvement celle rigueur
» et austérité de nature et de mœurs que l'on dit avoir
» été eu lui » ( Amiot ) : Aidiv>;v èucova, nâvv 7$ Xeyo-
(lêvr] nspl lo tfdoç aTfVtpvoltfi xai Ttixpia Trpé'jTOvyav
( Marius, §. 1 ).
sieurs fois dans le cabinet de son ancien pos-
sesseur (i), et je me suis convaicu que ce
morceau est véritablement antique. Le buste de
Marius y est gravé de profil : il est revêtu
d'une cblamyde militaire. L'inscription tracée
autour porte le nom du personnage , C • MAR1VS-
VII • COS., Càius Marius seplics consul ; % Caïus
Marius , sept fois consul (3). » Le peu de barbe
qu'on voit à l'extrémité des joues , et la che-
velure qui couvre une partie du front , don-
nent à cette physionomie une expression austère
qui convient très-bien au caractère connu de
Marius (5).
(1) C'étoit le prélat Joseph Casali : il fit graver un des-
sin de cette pâte antique au frontispice de 1 édition d'un
de ses opuscules, qui a pour litre: Lellera su d'una an-
ûca terra cotta irovala in Palcstrina; Roma, i7g4,in-4-°
(2) Nous avons lu la même phrase, qui/ir/uies consul,
sur la médaille de Marcellus (voyez ]c n.° 1 de celle
planche). Au reste ce morceau n'est point l'ouvrage d'un
artiste contemporain de Marius. 11 est probablement du
][ ou Yll siècle de l'ère vulgaire, époque où les portraits
de ce Romain étoient encore assez connus, ainsi que nous
pouvons l'inférer du passage de Plutarque cité dans la
noté suivante.
(3) Marius nous est peint par Yclleïtis, hirttis alque
horridus, «âpre et toute hérissé de poil » (1. U, c. xi).
Plutarque observe que la statue de Marius, qu'il a voit
vue à Itavenne, représenloit « fort naïvement celle rigueur
» et austérité de nature et de mœurs que l'on dit avoir
» été eu lui » ( Amiot ) : Aidiv>;v èucova, nâvv 7$ Xeyo-
(lêvr] nspl lo tfdoç aTfVtpvoltfi xai Ttixpia Trpé'jTOvyav
( Marius, §. 1 ).