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https://doi.org/10.11588/diglit.6269#0130
I2g
de la guerre Sociale : mais celte armée avoit pour
chef un consulaire qui n'étoit. pas disposé à cé-
der son commandement. Pompeïus Strabon, c'étoit
le nom de ce général , feignant d'obéir au dé-
cret du sénat , se retira du camp, où, le jour
suivant, des soldats séditieux et ardents à le ser-
vir, massacrèrent le nouveau proconsul qui les
haranguoit pour la première fois; et aussitôt après
Strabou reprit le commandement (i).
Ce fds de Pompeïus Rufus ( a. 5), qui périt
à Rome dans le soulèvemeut du peuple contre
les consuls , avoit eu de la bile de Sylla un fi's
qui prit les mêmes noms que son père et son
aïeul, et parvint par la suite à des magistratures
dans l'exercice desquelles il ne régla pas tou-
jours sa conduite sur celle de ses ancêtres (2).
Préposé à la fabrication des monnoies, il en fît
frapper plusieurs sur lesquelles il consacra leur
(1) Appicn , Civil. , §. 65; et Plutarque , dans la Vie
de Sylla, sont les principaux garants de ce que je viens
d'avancer dans cet article.
(2) Il fut tribun du peuple l'an de Rome 701 ( 55 ans
avant l'ère vulgaire ). Il se conduisit en homme séditieux
et turbulent, au point que, malgré sa magistrature , il
fut conduit en prison par ordre du sénat; et ayant été
mis en liberté, peu de temps après il profita de l'occa-
sion de la mort de Clodius pour exciter de nouveau à la
sédition el au désordre une populace effrénée qui finit
par brûler la salle des assemblées du sénat. L'année sui-
vante , il fat condamné pour cette conduite comme in»
cendiaire (Dion, I. XL, §. 45, 49 et 55).
Icon. Rom. Vol. I. 9
de la guerre Sociale : mais celte armée avoit pour
chef un consulaire qui n'étoit. pas disposé à cé-
der son commandement. Pompeïus Strabon, c'étoit
le nom de ce général , feignant d'obéir au dé-
cret du sénat , se retira du camp, où, le jour
suivant, des soldats séditieux et ardents à le ser-
vir, massacrèrent le nouveau proconsul qui les
haranguoit pour la première fois; et aussitôt après
Strabou reprit le commandement (i).
Ce fds de Pompeïus Rufus ( a. 5), qui périt
à Rome dans le soulèvemeut du peuple contre
les consuls , avoit eu de la bile de Sylla un fi's
qui prit les mêmes noms que son père et son
aïeul, et parvint par la suite à des magistratures
dans l'exercice desquelles il ne régla pas tou-
jours sa conduite sur celle de ses ancêtres (2).
Préposé à la fabrication des monnoies, il en fît
frapper plusieurs sur lesquelles il consacra leur
(1) Appicn , Civil. , §. 65; et Plutarque , dans la Vie
de Sylla, sont les principaux garants de ce que je viens
d'avancer dans cet article.
(2) Il fut tribun du peuple l'an de Rome 701 ( 55 ans
avant l'ère vulgaire ). Il se conduisit en homme séditieux
et turbulent, au point que, malgré sa magistrature , il
fut conduit en prison par ordre du sénat; et ayant été
mis en liberté, peu de temps après il profita de l'occa-
sion de la mort de Clodius pour exciter de nouveau à la
sédition el au désordre une populace effrénée qui finit
par brûler la salle des assemblées du sénat. L'année sui-
vante , il fat condamné pour cette conduite comme in»
cendiaire (Dion, I. XL, §. 45, 49 et 55).
Icon. Rom. Vol. I. 9