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droite (i\La légende , C • ANTI • C • F- , Caïus
Antius, fils de Caïus, présente le nom du ma-
gistrat qui a fait frapper ce denarius. Si ce
magistrat étoit, comme il semble probable, le
fils du législateur, ou peut dire qu'il ne dégé-
néroit pas des vertus paternelles. Cicéron, dans
ses lettres à Atticus, loue la noble francbise de
ce sénateur (2) : peu s'en fallut qu'elle ne lui
coûtât la vie. Lorsqu'il fut proscrit par les trium-
virs , il ne fut sauvé que par la généreuse fidé-
lité d'un denses esclaves qu'il venoit de mal-
traiter (3).
(1) On peut croire que l'un des Autius avoit , pendant
son édililé, fait reslaurer l'autel d'Hercule, qu'on appeloit
ara maxima. C'est l'opinion de quelques antiquaires qui
ont tâclié de la rendre probable par les types d'une autre
médaille de la famille Autia ( Eckhel , D. N., t. VI,
p. i5cj).
Il ne seroit point non plus sans vraisemblance qu'à une
époque où les Mamilius prétendoient descendre d'Ulysse,
les Jules d'Enée, les Autoines d'Hercule , les Antius vou-
lussent rattacher leur origine à la race de ces héros di-
vinisé, dont l'un des nombreux enfants portoit, dans la
mythologie, le nom à'Anliade ( Apollodoie, 1. II, c. vu,
n." 8. )
(2) Ep. ad Allie, \. IV, ep. xvi.
(5) Il l'avoit stigmatisé. L'esclave, qui avoit peut-être
mérité ce traitement, n'en voulut point à son maître. Il
le suivit dans sa fuite à la campagne, où, informé de
l'approche des satellites, il tua un malheureux vieillard
(esclave peut-être ) qui se trouva sous sa main, lui coupa
la tête, et fit croire aux sicaires que c'étoit celle de sou
maître qui étoit à peu près du même âge. Antius se
droite (i\La légende , C • ANTI • C • F- , Caïus
Antius, fils de Caïus, présente le nom du ma-
gistrat qui a fait frapper ce denarius. Si ce
magistrat étoit, comme il semble probable, le
fils du législateur, ou peut dire qu'il ne dégé-
néroit pas des vertus paternelles. Cicéron, dans
ses lettres à Atticus, loue la noble francbise de
ce sénateur (2) : peu s'en fallut qu'elle ne lui
coûtât la vie. Lorsqu'il fut proscrit par les trium-
virs , il ne fut sauvé que par la généreuse fidé-
lité d'un denses esclaves qu'il venoit de mal-
traiter (3).
(1) On peut croire que l'un des Autius avoit , pendant
son édililé, fait reslaurer l'autel d'Hercule, qu'on appeloit
ara maxima. C'est l'opinion de quelques antiquaires qui
ont tâclié de la rendre probable par les types d'une autre
médaille de la famille Autia ( Eckhel , D. N., t. VI,
p. i5cj).
Il ne seroit point non plus sans vraisemblance qu'à une
époque où les Mamilius prétendoient descendre d'Ulysse,
les Jules d'Enée, les Autoines d'Hercule , les Antius vou-
lussent rattacher leur origine à la race de ces héros di-
vinisé, dont l'un des nombreux enfants portoit, dans la
mythologie, le nom à'Anliade ( Apollodoie, 1. II, c. vu,
n." 8. )
(2) Ep. ad Allie, \. IV, ep. xvi.
(5) Il l'avoit stigmatisé. L'esclave, qui avoit peut-être
mérité ce traitement, n'en voulut point à son maître. Il
le suivit dans sa fuite à la campagne, où, informé de
l'approche des satellites, il tua un malheureux vieillard
(esclave peut-être ) qui se trouva sous sa main, lui coupa
la tête, et fit croire aux sicaires que c'étoit celle de sou
maître qui étoit à peu près du même âge. Antius se