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que désertes de l'Asie ceux d'entre eux qui ,
ayant déposé les armes , eurent recours à sa clé-
mence : la ville de Soles en Cilicie fut repeu-
plée par eux , et prit, dès cette époque , le nom
de Pompeïopolis ( ville de Pompée ). Plus de
deux siècles après, lorsque la mémoire de Pom-
pée et les honneurs qu'on lui rendoit ue pou-
voient plus exciter la jalousie des Césars qui
occupoient le trône, les Pompeïopolites firent
graver sur leurs monnoies la tète de leur second
fondateur. Les n.° 3 et 5 de cette planche pré-
sentent deux médailles de bronze de Pompeïo-
polis : on voit sur la première la tète en profil
du grand Pompée , avec la légende grecque , rJS .
IlOMnillOC , Cnéus Pompeius. Le revers, qui
a pour type la ville personnifiée assise sur un
siège, et ayant à ses pieds la demi-figure d'un
fleuve, offre la légende, nO\lnilIOIK)AE10£ïN
OKC, « ( monnoie ) des Pompeïopolites, l'an
» 2 2Q (i) ». Cette année, comme nous l'avons
vu dans l'Iconographie grecque, coincide avec
l'an iG3 de l'ère vulgaire, sous l'empire de
—-——-—,-j-—
(i) Cette médaille existent autrefois dans le cabinet
de feu J. B. Visconli mon père. J'en conserve une em-
preinte d'après laquelle on a fait le dessin qui est grave
ici. Le cabinet impérial possède une médaille à peu près
semblable, mais sur laquelle l'époque esl presque effacée
(Mionuet, Description de médailles antiques, loin. III,
Ciiicie, n. 554 )• Le Ilcuve représenté au pied de Pom-
peïopolis doit être le Lamus ou Latmus , qui couloit près
de ses murs. Eckbel a été peu exact dans la description
de celte médaille ( D. N., t. III, ]>• G8 ).
/
que désertes de l'Asie ceux d'entre eux qui ,
ayant déposé les armes , eurent recours à sa clé-
mence : la ville de Soles en Cilicie fut repeu-
plée par eux , et prit, dès cette époque , le nom
de Pompeïopolis ( ville de Pompée ). Plus de
deux siècles après, lorsque la mémoire de Pom-
pée et les honneurs qu'on lui rendoit ue pou-
voient plus exciter la jalousie des Césars qui
occupoient le trône, les Pompeïopolites firent
graver sur leurs monnoies la tète de leur second
fondateur. Les n.° 3 et 5 de cette planche pré-
sentent deux médailles de bronze de Pompeïo-
polis : on voit sur la première la tète en profil
du grand Pompée , avec la légende grecque , rJS .
IlOMnillOC , Cnéus Pompeius. Le revers, qui
a pour type la ville personnifiée assise sur un
siège, et ayant à ses pieds la demi-figure d'un
fleuve, offre la légende, nO\lnilIOIK)AE10£ïN
OKC, « ( monnoie ) des Pompeïopolites, l'an
» 2 2Q (i) ». Cette année, comme nous l'avons
vu dans l'Iconographie grecque, coincide avec
l'an iG3 de l'ère vulgaire, sous l'empire de
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(i) Cette médaille existent autrefois dans le cabinet
de feu J. B. Visconli mon père. J'en conserve une em-
preinte d'après laquelle on a fait le dessin qui est grave
ici. Le cabinet impérial possède une médaille à peu près
semblable, mais sur laquelle l'époque esl presque effacée
(Mionuet, Description de médailles antiques, loin. III,
Ciiicie, n. 554 )• Le Ilcuve représenté au pied de Pom-
peïopolis doit être le Lamus ou Latmus , qui couloit près
de ses murs. Eckbel a été peu exact dans la description
de celte médaille ( D. N., t. III, ]>• G8 ).
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