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chlamyde qui enveloppe une partie de son bras
gauche, l'épée suspendue à une courroie qui
descend sur la poitrine, donnent au personnage
un caractère militaire ; et le globe qu'il tieut
dans sa main gauche, et sur lequel une petite
figure de la Victoire , dont il reste encore des
vestiges , devoit être posée , désigne un conqué-
rant dont les exploits et la gloire avoient rempli
le monde (i). La tête de Méduse sculptée sur
entée à une époque plus ancienne que celle de Pompée,
si les conjectures que j'ai proposées autrefois sur le sta-
tuaire Cléomene qui en est l'auteur, ont pu obtenir le
suffrage des antiquaires {Décade philosophique, an X,
IV trimestre , p. 545 et 599 ). Quant à Pompée lui-même,
nous le voyons représenté nu, en Neptune, sur le re-
vers de la médaille n. 6 ; et un de ses contemporains ,
Allienus, proconsul de la Sicile, est également repré-
senté nu sur une médaille qui a été frappée probable-
ment par ordre de son fils, et sur laquelle celui-ci a
fait graver la statue qu'on avoil élevée en l'honneur de
son père (Morellius, Thes. fini il., alliena , n. 1 ).
(1) Souvent dans l'antiquité le globe n'est que la base
qu'on donne aux figures de la Victoire et de la Fortune ,
peut-être comme un emblème de leur instabilité (voyez
Buonarroti, Oisen-azionï sopra i Medaglioni, etc. p. (iti ) :
mais, placé sous la figure de la Victoire qui est dans
les mains d'une statue de Pompée, il fait plus proba-
blement allusion aux exploits par lesquels ce grand
homme s'étoit signalé dans presque tout le monde alors
connu :
Terrarum hic hello magnum concusserat 01 hem,
disoit de lui un poète contemporain ( Calalccla Virgi-
iiaua, n. G ). II est certain qu'on ne doit point regarder
ce globe comme un symbole de l'empire romain , et eu
chlamyde qui enveloppe une partie de son bras
gauche, l'épée suspendue à une courroie qui
descend sur la poitrine, donnent au personnage
un caractère militaire ; et le globe qu'il tieut
dans sa main gauche, et sur lequel une petite
figure de la Victoire , dont il reste encore des
vestiges , devoit être posée , désigne un conqué-
rant dont les exploits et la gloire avoient rempli
le monde (i). La tête de Méduse sculptée sur
entée à une époque plus ancienne que celle de Pompée,
si les conjectures que j'ai proposées autrefois sur le sta-
tuaire Cléomene qui en est l'auteur, ont pu obtenir le
suffrage des antiquaires {Décade philosophique, an X,
IV trimestre , p. 545 et 599 ). Quant à Pompée lui-même,
nous le voyons représenté nu, en Neptune, sur le re-
vers de la médaille n. 6 ; et un de ses contemporains ,
Allienus, proconsul de la Sicile, est également repré-
senté nu sur une médaille qui a été frappée probable-
ment par ordre de son fils, et sur laquelle celui-ci a
fait graver la statue qu'on avoil élevée en l'honneur de
son père (Morellius, Thes. fini il., alliena , n. 1 ).
(1) Souvent dans l'antiquité le globe n'est que la base
qu'on donne aux figures de la Victoire et de la Fortune ,
peut-être comme un emblème de leur instabilité (voyez
Buonarroti, Oisen-azionï sopra i Medaglioni, etc. p. (iti ) :
mais, placé sous la figure de la Victoire qui est dans
les mains d'une statue de Pompée, il fait plus proba-
blement allusion aux exploits par lesquels ce grand
homme s'étoit signalé dans presque tout le monde alors
connu :
Terrarum hic hello magnum concusserat 01 hem,
disoit de lui un poète contemporain ( Calalccla Virgi-
iiaua, n. G ). II est certain qu'on ne doit point regarder
ce globe comme un symbole de l'empire romain , et eu