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lièrement celle de YR, dont le haut est fort-
petit, et le jambage alongé , me détermine à
rapporter l'inscription à cette époque (i).
Un antiquaire, dans l'intention d'établir que
la médaille de Cicéron, gravée n.° 4> est le seul
portrait authentique qui nous reste de cet ora-
teur, a élevé des doutes sur l'authenticité du bu-
ste (^). 11 trouve que le cou n'en est pas mince
et alongé, comme il prétend que l'étoit celui
de Cicéron ; et que la tête auroit dû être plus
garnie de cheveux. Le même passage qu'il al-
lègue pour prouver que le cou de Ciréron de-
voit être moins gros qu'il ne paroît l'être dans
le marbre, offre la réponse à celte objection (3).
L'orateur parle de sa conformation antérieure-
ment à son voyage en Grèce ; mais il ajoute,
presque immédiatement après, qu'à son retour
il avoit acquis un juste embonpoint. La confor-
mation qu'offre le buste n'excède pas ce que ces
expressions peuvent indiquer, d'autant plus que
cet ouvrage semble le représenter au commen-
(i) C'étoit aussi l'opinion du prélat Gaclano Marini ,
cet homme savant que les amateurs de l'antiquité cl de
la litle'rature classique regretteront toujours.
(a) L'abbe' San Clémente , dans la dissertation que je
cite ci-dessous.
(3) Cicéron, Brulus, § 91: Eral eo tempore nobis sum-
ma graciliias et inârthiias corporis : precerum et tenue
collurn : qui habitas et quae figura non procul abesse pu-
tatur a vitae perictilo, si acceilit labor et lateruni magna
contention et, peu de mots après, Lateribusquc Tires et
corpori med10cris had1xus aCCCSSCIXlt.
lièrement celle de YR, dont le haut est fort-
petit, et le jambage alongé , me détermine à
rapporter l'inscription à cette époque (i).
Un antiquaire, dans l'intention d'établir que
la médaille de Cicéron, gravée n.° 4> est le seul
portrait authentique qui nous reste de cet ora-
teur, a élevé des doutes sur l'authenticité du bu-
ste (^). 11 trouve que le cou n'en est pas mince
et alongé, comme il prétend que l'étoit celui
de Cicéron ; et que la tête auroit dû être plus
garnie de cheveux. Le même passage qu'il al-
lègue pour prouver que le cou de Ciréron de-
voit être moins gros qu'il ne paroît l'être dans
le marbre, offre la réponse à celte objection (3).
L'orateur parle de sa conformation antérieure-
ment à son voyage en Grèce ; mais il ajoute,
presque immédiatement après, qu'à son retour
il avoit acquis un juste embonpoint. La confor-
mation qu'offre le buste n'excède pas ce que ces
expressions peuvent indiquer, d'autant plus que
cet ouvrage semble le représenter au commen-
(i) C'étoit aussi l'opinion du prélat Gaclano Marini ,
cet homme savant que les amateurs de l'antiquité cl de
la litle'rature classique regretteront toujours.
(a) L'abbe' San Clémente , dans la dissertation que je
cite ci-dessous.
(3) Cicéron, Brulus, § 91: Eral eo tempore nobis sum-
ma graciliias et inârthiias corporis : precerum et tenue
collurn : qui habitas et quae figura non procul abesse pu-
tatur a vitae perictilo, si acceilit labor et lateruni magna
contention et, peu de mots après, Lateribusquc Tires et
corpori med10cris had1xus aCCCSSCIXlt.