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quence, la philosophie, l'histoire, le style épis-
tolaire; de l'autre, l'épopée, l'ode, la poésie
didactique, la pastorale, l'élégie, la satire, at-
teignirent toutes ensemble le plus haut degré de
perfectiou.

11 n'eu avoit pas été de même daus la Grèce:
les monuments du génie d'Homère étoieut déjà
d'une haute antiquité , lorsque les poètes lyri-
ques , et, un peu plus tard, les poètes tragiques,
commencèrent à fleurir ; les écrivains philoso-
phes ne parurent qu'ensuite , et l'éloquence alors
soi toit à peine du herceau : la comédie nouvelle
se perfectionna dans la génération suivante ; et
plus tard encore, l'école d'Alexandrie porta dans
le style poétique, et plus particulièrement dans
l'idylle et dans l'élégie , l'élégance et la grâce ,
qui supposent une littérature depuis long-temps
cultivée.

A Rome, qui avoit puisé principalement dans
les auteurs de cette dernière école le goût de
la littérature grecque, à Rome, Lucrèce, Cicé-
ron , Salluste , Catulle , étoient encore vivants ;
et Virgile , Horace , Tihulle , Varius, Ovide ,
Tite-Live et Properce, faisoient déjà les premiers
pas daus le chemin qui devoit les conduire à
l'immortalité.

Virgile, le plus admirable de tous, puisque
c'est la poésie épique qui excite le plus vive-
ment l'admiration (i), naquit l'an 684 de 'a f°n_

(i) Plaies hodie reperies qui Ciceronis gloriam quant
qui VtrgiUi deirecient, dit l'auteur du dialogue de Ora-
loribus, attribue à Tacite, § la.
 
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