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INDICATION DES M ONU.MENS
CITÉS DANS LE COURS DES EXPLICATIONS
et qui sont représentés dans les deux planches
suivantes A et B.
PLANCHE A.
t. A. i, num. i. Cj est le dessin du très-beau
buste d'Alcibiade qui appartient à monseig. An-
tonio Despuig. La ressemblance des , traits avec
le portrait qui porte une épigraphe , que nous
avens citée à la planche xxxi, est parfaite dans
toutes ses parties; la seule différence c'est que le
buste par son travail est infiniment supérieur à
Thermes. Ce célèbre Athénien est ici représenté
haranguant; et même il semble vouloir exciter et
gouverner par son éloquence séduisante les passions
et les opinions du peuple d'Athènes. Son vêtement
se compose de sa tunique et du pallium, selon l'u-
sage civil des Grecs, et principalement des Athé-
niens. Mais ce que l'on doit remarquer, c'est
la modestie de ses gestes, ayant le bras des-
sous son manteau, selon certaines règles de dé-
cence , qui furent constamment respectées par
les orateurs de cette république jusqu'à la guerre
du Péloponnèse, règles qu'Eschine rappelle en ac-
cusant Timarque , et se plaignant qu'on corn-
INDICATION DES M ONU.MENS
CITÉS DANS LE COURS DES EXPLICATIONS
et qui sont représentés dans les deux planches
suivantes A et B.
PLANCHE A.
t. A. i, num. i. Cj est le dessin du très-beau
buste d'Alcibiade qui appartient à monseig. An-
tonio Despuig. La ressemblance des , traits avec
le portrait qui porte une épigraphe , que nous
avens citée à la planche xxxi, est parfaite dans
toutes ses parties; la seule différence c'est que le
buste par son travail est infiniment supérieur à
Thermes. Ce célèbre Athénien est ici représenté
haranguant; et même il semble vouloir exciter et
gouverner par son éloquence séduisante les passions
et les opinions du peuple d'Athènes. Son vêtement
se compose de sa tunique et du pallium, selon l'u-
sage civil des Grecs, et principalement des Athé-
niens. Mais ce que l'on doit remarquer, c'est
la modestie de ses gestes, ayant le bras des-
sous son manteau, selon certaines règles de dé-
cence , qui furent constamment respectées par
les orateurs de cette république jusqu'à la guerre
du Péloponnèse, règles qu'Eschine rappelle en ac-
cusant Timarque , et se plaignant qu'on corn-