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PLANCHE XXXIV.
Triomphe de Bacchus *.
Quoique l'on voye souvent sur des tombeaux
les mystères de Bacchus (i), ce bas-relief devient
MarzO j les deux dernières figures à l'extrémité de la face
représentent deux ministres ou prêtres de Bacchus t vê-
tus et barbus comme leur Dieu. On peut voir ce sarco-
phage dans le tome "V du Musée Pie-Clémentin dans les
planches de supplément lett. C.
* Ce bas-relief a neuf palmes de long et quatre onces;
il est haut de trois et demi; en marbre grec dur. Il était
autrefois chez le chev. Cavaceppi ; et il fut acheté par
M. Giovanni Pierantonj} sculpteur académicien.
(i) Outre que les initiés de Bacchus conservaient parmi
les ornemens de leurs tombeaux la mémoire des mystè-
res auxquels ils avaient été admis , les érudits ont encore
observé qu' il y avait beaucoup de signes qui don-
naient des rapports à ces images dans les monumens fu-
nèbres. En effet Bacchus était l'inventeur et le protec-
teur de différens arts, comme de la peinture, de l'art
de la guerre, de la culture en général, particulièrement
de celle de la vigne. Il était 1' inventeur encore et ce-
lui qui présidait aux spectacles aux théâtres, aux festins ,
de la danse. On le regardait également comme le Dieu
à la gaieté : aussi promettait-il la prospérité et la joie
aux défunts , même après leur mort. On peut ajouter à
cela qu'il était déscendu dans les enfers pour conduire
sa mère au ciel, comme le raconte Hygin; fab. CCLI. De
plus Bacchus lui-même devint Dieu après sa mort , voyez
le même Hygin fab. CCX.XIY. Bacchus, selon Isidore
se nommait Liaeus parce qu'il débarassait des inquiétudes.
Hoc alii quod nos cura solvat Liaeum appellant. Isid.,
liy. XX, ch. 3 , pag. i3i5, 46; et le même, liv. V'ffly
PLANCHE XXXIV.
Triomphe de Bacchus *.
Quoique l'on voye souvent sur des tombeaux
les mystères de Bacchus (i), ce bas-relief devient
MarzO j les deux dernières figures à l'extrémité de la face
représentent deux ministres ou prêtres de Bacchus t vê-
tus et barbus comme leur Dieu. On peut voir ce sarco-
phage dans le tome "V du Musée Pie-Clémentin dans les
planches de supplément lett. C.
* Ce bas-relief a neuf palmes de long et quatre onces;
il est haut de trois et demi; en marbre grec dur. Il était
autrefois chez le chev. Cavaceppi ; et il fut acheté par
M. Giovanni Pierantonj} sculpteur académicien.
(i) Outre que les initiés de Bacchus conservaient parmi
les ornemens de leurs tombeaux la mémoire des mystè-
res auxquels ils avaient été admis , les érudits ont encore
observé qu' il y avait beaucoup de signes qui don-
naient des rapports à ces images dans les monumens fu-
nèbres. En effet Bacchus était l'inventeur et le protec-
teur de différens arts, comme de la peinture, de l'art
de la guerre, de la culture en général, particulièrement
de celle de la vigne. Il était 1' inventeur encore et ce-
lui qui présidait aux spectacles aux théâtres, aux festins ,
de la danse. On le regardait également comme le Dieu
à la gaieté : aussi promettait-il la prospérité et la joie
aux défunts , même après leur mort. On peut ajouter à
cela qu'il était déscendu dans les enfers pour conduire
sa mère au ciel, comme le raconte Hygin; fab. CCLI. De
plus Bacchus lui-même devint Dieu après sa mort , voyez
le même Hygin fab. CCX.XIY. Bacchus, selon Isidore
se nommait Liaeus parce qu'il débarassait des inquiétudes.
Hoc alii quod nos cura solvat Liaeum appellant. Isid.,
liy. XX, ch. 3 , pag. i3i5, 46; et le même, liv. V'ffly