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https://doi.org/10.11588/diglit.1024#0218
ait
un âge moins avancé ; original plus ancien que
Gclui de l'autre portrait, dont la copie a passé
sur le conlorniate.
§ 2; ApOtLOKlttS DE TtaNÉ.
Ce trop célèbre imposteur naquil à Tyane, ville
de la Gappadocc -, dans les premières années de
l'ère chrétienne. A son entrée dans le monde il
se proposa Pythagore pour modèle ; mais son ému-
lation ne se tourna pas vers les qualités par les-
quelles cet ancien philosophe s'étoit rendu vrai*
ment recomuiandable, l'élude des sciences, et la
réformaliou. des mœurs < il chercha plutôt à renou-
veller les merveilles que l'histoire attribuoit à cet
homme extraordinaire, sa science théurgique et
surnaturelle, ses prédictions, ses miracles. Il affec-
toit à la vérité une grande sévérité de mœurs, et
menoit une vie dure et ascétique, mais sa vanité
perçoit de toutes parts. If parcourut les différen-
tes provinces de l'empire romain, et même d'au-
tres pays, pour que tout le monde pût admirer
ses vertus j et il s'attachoit particulièrement à ré*
tabiir les rites du culte païen. Il alla deux fois
a Rome, ou l'on dit qu'il essuya quelques per-
sécutions; et après avoir fait son .séjour le plus
ordinaire dans quelques villes de l'Asie, particu-
lièrement à Smyme et à Ephese, il déroba ses
derniers moments, étant plus que nonagénaire, k
la' connoissance de ses disciples, vraisemblable-
ment afin, que «on trépas eût l'air d'une apo-
un âge moins avancé ; original plus ancien que
Gclui de l'autre portrait, dont la copie a passé
sur le conlorniate.
§ 2; ApOtLOKlttS DE TtaNÉ.
Ce trop célèbre imposteur naquil à Tyane, ville
de la Gappadocc -, dans les premières années de
l'ère chrétienne. A son entrée dans le monde il
se proposa Pythagore pour modèle ; mais son ému-
lation ne se tourna pas vers les qualités par les-
quelles cet ancien philosophe s'étoit rendu vrai*
ment recomuiandable, l'élude des sciences, et la
réformaliou. des mœurs < il chercha plutôt à renou-
veller les merveilles que l'histoire attribuoit à cet
homme extraordinaire, sa science théurgique et
surnaturelle, ses prédictions, ses miracles. Il affec-
toit à la vérité une grande sévérité de mœurs, et
menoit une vie dure et ascétique, mais sa vanité
perçoit de toutes parts. If parcourut les différen-
tes provinces de l'empire romain, et même d'au-
tres pays, pour que tout le monde pût admirer
ses vertus j et il s'attachoit particulièrement à ré*
tabiir les rites du culte païen. Il alla deux fois
a Rome, ou l'on dit qu'il essuya quelques per-
sécutions; et après avoir fait son .séjour le plus
ordinaire dans quelques villes de l'Asie, particu-
lièrement à Smyme et à Ephese, il déroba ses
derniers moments, étant plus que nonagénaire, k
la' connoissance de ses disciples, vraisemblable-
ment afin, que «on trépas eût l'air d'une apo-