CHAPITRE III.
ROIS U ÉTIRE.
PLANCHE V. n.* 4.
§ i. Pyrrhus.
1_jE fils d'Eacide (t) fut, de l'aveu de toute l'an-
tiquité, un guerrier -valeureux et un grand capi-
taine (2)- mais il ne fut pas uu grand roi. Sacrifiant
toujours le présent à l'avenir, son bonheur à ses
espérances3 inconstant dans ses desseins, précipité
daos ses résolutions, il négligeoit les affaires actuelles
{1) La vie de Pyrrhus qu'on lit parmi celles de Plutarque
peut être augmentée de plusieurs faits qu'on trouve dans
les historiens de Rome, et dans Justin, et de quelques
particularités que Pausanias nous a transmises. Un grand
nombre d'écrivains de l'antiquité fait mention de ce prince.
(2) L'habileté de Pyrrhus dans le commandement des ar-
mées est constatée par l'estime qu'Annibal en iaisoit (Titc-
Live, Hv. XXXV, c. 14: Appien, Sjr., § io), par les
ouvrages qu'il avoit composés sur l'art de la guerre (Cicé-
ron, Jtdfam., 1. IX, epist. 25), et par les détails consi-
gnes dans quelques mémoires sur ses campagnes, écrits par
des contemporains,, et dont Pausanias avoit eu connoissance
a r, c i3).
ROIS U ÉTIRE.
PLANCHE V. n.* 4.
§ i. Pyrrhus.
1_jE fils d'Eacide (t) fut, de l'aveu de toute l'an-
tiquité, un guerrier -valeureux et un grand capi-
taine (2)- mais il ne fut pas uu grand roi. Sacrifiant
toujours le présent à l'avenir, son bonheur à ses
espérances3 inconstant dans ses desseins, précipité
daos ses résolutions, il négligeoit les affaires actuelles
{1) La vie de Pyrrhus qu'on lit parmi celles de Plutarque
peut être augmentée de plusieurs faits qu'on trouve dans
les historiens de Rome, et dans Justin, et de quelques
particularités que Pausanias nous a transmises. Un grand
nombre d'écrivains de l'antiquité fait mention de ce prince.
(2) L'habileté de Pyrrhus dans le commandement des ar-
mées est constatée par l'estime qu'Annibal en iaisoit (Titc-
Live, Hv. XXXV, c. 14: Appien, Sjr., § io), par les
ouvrages qu'il avoit composés sur l'art de la guerre (Cicé-
ron, Jtdfam., 1. IX, epist. 25), et par les détails consi-
gnes dans quelques mémoires sur ses campagnes, écrits par
des contemporains,, et dont Pausanias avoit eu connoissance
a r, c i3).