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ADELAÏDE.
( aux foldats. )
Non : demeurez, cruels. ... Ah ! Prince , est-il possible
Que la nature en vous trouve une ame inssexible?
Seigneur!
[64 ADELAÏDE DU GUESCLIN.
NEMOURS.
Vous le prier? plaignez-le plus que moi.
Plaignez-le : il vous offense , il a trahi son roi.
Va, je sui» dans ces lieux plus puissant que toi-même;
Je suis vengé de toi : l’on te hait, et l’on m’aime.
ADELAÏDE.
(d Nemours.") ( à Vendôme. )
Ah cher Prince !... Ah Seigneur ! voyez à vos genoux...
VENDOME.
( aux foldats,) ( à Adélaïde.)
Ou’on m’en réponde , allez : Madame, levez - vous.
Vos prières , vos pleurs en faveur d’un parjure ,
Sont un nouveau poison versé sur ma blessure :
Vous avez mis la mort dans ce cœur outragé;
Mais, perfide , croyez que je mourrai vengé.
Adieu : si vous voyez les essets de ma rage
N’en accusez que vous ; nos maux sont votre ouvrage.
ADELAÏDE.
Je ne vous quitte pas : Ecoutez-moi, Seigneur.
V E N D O M E.
Hé bien , achève donc de décider mon cœur :
Parlez.