LE DUC DE F OIX.
SCENE
V A M I R.
Un destin plus heureux ! mon cœur en désespère :
J’ai trop vécu.
V A M I R , E M A R.
Souffrez qu’au souverain de ce séjour funeste
Je puisse au moins cacher un sort que je déteste :
Me faut-il des témoins encor de mes douleurs?
On apprendra trop tôt mon nom et mes malheurs.
L I S O I S.
Je ne vous presse point, Seigneur, je mê retire ;
Je respecte un chagrin dont votre cœur soupire.
Croyez que vous pourrez retrouver parmi nous
Un destin plus heureux et plus digne de vous.
E M A R.
Seigneur, dans un sort si contraire».
Rendez grâces au ciel, de ce qu’il a permis
Que vous soyez tombé sous de tels ennemis,
Non sous le joug affreux d’une main étrangère.
V A M I R.
Ou’il est dur bien souvent d’être aux mains de son frère 1
E M A R.
Mais ensemble élevéê, dans les temps plus heureux,
La plus tendre amitié vous unissait tous deux.
V A M I R.
11 m’aimait autrefois , c’est ainsi qu’on commence;
Mais bientôt l’amitié s’envole avec l’enfance :
SCENE
V A M I R.
Un destin plus heureux ! mon cœur en désespère :
J’ai trop vécu.
V A M I R , E M A R.
Souffrez qu’au souverain de ce séjour funeste
Je puisse au moins cacher un sort que je déteste :
Me faut-il des témoins encor de mes douleurs?
On apprendra trop tôt mon nom et mes malheurs.
L I S O I S.
Je ne vous presse point, Seigneur, je mê retire ;
Je respecte un chagrin dont votre cœur soupire.
Croyez que vous pourrez retrouver parmi nous
Un destin plus heureux et plus digne de vous.
E M A R.
Seigneur, dans un sort si contraire».
Rendez grâces au ciel, de ce qu’il a permis
Que vous soyez tombé sous de tels ennemis,
Non sous le joug affreux d’une main étrangère.
V A M I R.
Ou’il est dur bien souvent d’être aux mains de son frère 1
E M A R.
Mais ensemble élevéê, dans les temps plus heureux,
La plus tendre amitié vous unissait tous deux.
V A M I R.
11 m’aimait autrefois , c’est ainsi qu’on commence;
Mais bientôt l’amitié s’envole avec l’enfance :