ACTE SECOND. 37
Soit un rempart du moins contre la barbarie.
On vient. Ce sera peu d’alsurer votre vie ;
J’abolirai nos lois, ou j’y perdrai le jour.
ASTERIE.
Ah! que vous méritez, Seigneur, une autre cour,
Des sujets plus humains, un culte moins barbare 1
T E U C E R.
Allez : avec regret de vous je me sépare ;
Mais de tant d’attentats, de tant de cruauté
Je dois venger mes dieux, vous et l’humanité.
ASTERIE.
Je vous crois; et de vous je ne puis moins attendre
SCENE IN.
TEUCER, DICTIME, MERIONE.
M E R I O N E.
Seigneur, sans passion pourrez-vous bien m’entendre?
T e u c e R.
Parlez.
MERIONE.
Les factions ne me gouvernent pas ;
Et vous savez allez que dans nos grands débats,
Je ne me suis montré le fauteur ni l’esclave
Des sanglans préjugés d’un peuple qui vous brave.
Je voudrais, comme vous, exterminer l’erreur
Oui séduit sa faiblesse, et nourrit sa fureur.
Vous pensez arrêter d’une main courageuse
Un torrent débordé dans sa course qrageuse :
C 3
Soit un rempart du moins contre la barbarie.
On vient. Ce sera peu d’alsurer votre vie ;
J’abolirai nos lois, ou j’y perdrai le jour.
ASTERIE.
Ah! que vous méritez, Seigneur, une autre cour,
Des sujets plus humains, un culte moins barbare 1
T E U C E R.
Allez : avec regret de vous je me sépare ;
Mais de tant d’attentats, de tant de cruauté
Je dois venger mes dieux, vous et l’humanité.
ASTERIE.
Je vous crois; et de vous je ne puis moins attendre
SCENE IN.
TEUCER, DICTIME, MERIONE.
M E R I O N E.
Seigneur, sans passion pourrez-vous bien m’entendre?
T e u c e R.
Parlez.
MERIONE.
Les factions ne me gouvernent pas ;
Et vous savez allez que dans nos grands débats,
Je ne me suis montré le fauteur ni l’esclave
Des sanglans préjugés d’un peuple qui vous brave.
Je voudrais, comme vous, exterminer l’erreur
Oui séduit sa faiblesse, et nourrit sa fureur.
Vous pensez arrêter d’une main courageuse
Un torrent débordé dans sa course qrageuse :
C 3