2/0 LA PRUDE,
Mais à vos yeux est-elle encor jolie?
B L A N F O R m
Ah! qu’elle est laide après sa perfidie !
A d i n E.
Si tout ceci peut pour vous prospérer,
De ses silets si je puis vous tirer,
Puis- je espérer qu’en détestant ses vices.
Votre vertu chérira mes services?
B L A N F O R D.
Aimable enfant, soyez sûr que mon cœur
Croit voir son fils et son libérateur.
Je vous admire , et le ciel qui m’éclaire
Semble m’offrir mon ange tutélaire.
Ah ! de mon bien la moitié, pour le moins ,
N’est qu’un vil prix- au-dessous de vos soins.
A D I N E.
Vous ne pouvez à présent trop entendre
Quel est le prix auquel je dois prétendre :
Mais votre cœur pourra-t-il refuser
Ce que Darmin viendra vous proposer?
B L A N F O R D.
Ce que j’entends semble éclairer mon ame,
Et la percer avec des traits de ssamme.
Ah! de quel nom dois-je vous appeler?
Quoi, votre sort\ainsi s’est pu voiler?
Quoi, j’aurais pu toujours vous méconnaître?
Et vous seriez ce que vous semblez être?
A D I N E, en riant.
Qui que je sois, de grâce, taisez-vous;
J’entends Dorfise , elle revient à nous.
Mais à vos yeux est-elle encor jolie?
B L A N F O R m
Ah! qu’elle est laide après sa perfidie !
A d i n E.
Si tout ceci peut pour vous prospérer,
De ses silets si je puis vous tirer,
Puis- je espérer qu’en détestant ses vices.
Votre vertu chérira mes services?
B L A N F O R D.
Aimable enfant, soyez sûr que mon cœur
Croit voir son fils et son libérateur.
Je vous admire , et le ciel qui m’éclaire
Semble m’offrir mon ange tutélaire.
Ah ! de mon bien la moitié, pour le moins ,
N’est qu’un vil prix- au-dessous de vos soins.
A D I N E.
Vous ne pouvez à présent trop entendre
Quel est le prix auquel je dois prétendre :
Mais votre cœur pourra-t-il refuser
Ce que Darmin viendra vous proposer?
B L A N F O R D.
Ce que j’entends semble éclairer mon ame,
Et la percer avec des traits de ssamme.
Ah! de quel nom dois-je vous appeler?
Quoi, votre sort\ainsi s’est pu voiler?
Quoi, j’aurais pu toujours vous méconnaître?
Et vous seriez ce que vous semblez être?
A D I N E, en riant.
Qui que je sois, de grâce, taisez-vous;
J’entends Dorfise , elle revient à nous.