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Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Bearb.]; Haas, Wilhelm [Bearb.]
Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Vingt-Unieme = Siecle De Louis XIV., Tome II): Siecle De Louis XIV. — A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen, Avec des caractères de G. Haas, 1785 [VD18 90794257]

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https://doi.org/10.11588/diglit.49768#0414
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4oS DISPUTES
i
disettes. Toutes les provinces fesaient éclater leur
joie par de nouveaux spectacles, et leur reconnais-
sance en lui érigeant des arcs de triomphe. Il exhorta
par un édit à cesser ces spectacles , qui ruinaient
l’économie par lui recommandée , et désendit qu’on
lui élevât des monumens. Quand fai accorde des grâces,
dit-il dans sort rescrit aux mandarins, ce nef pas
pour avoir une vaine réputation $ je veux que le peuple fait
heureux ÿ je veux qit il fait meilleur , qu’il remplifse tous
fs devoirs. Voilà les fuis monumens que f accepte.
ïî prosent <pe| cet empereur, et malheureusement ce fut
joliment la t 1 .
reigion lui qui proserivit la religion chrétienne. Les jésuites
firétiennç. avaient déjà plusieurs églises publiques , et même
quelques princes du sang impérial avaient reçu le
baptême t on commençait à craindre des innovations
funestes dans l’empire. Les malheurs arrivés au Japon
fesaient plus d’impression sur les esprits que la pureté
du christianisme trop généralement méconnu n’en
pouvait faire. On sut que précisément en ce temps-
là les disputes, qui aigrisiaient les millionnaires de
différens ordres les uns contre les autres , avaient
produit l’extirpation de la religion chrétienne dans
le Tunquin; et ces mêmes disputes, qui éclataient
encore plus à la Chine , indisposèrent tous les tri-
bunaux contre ceux qui, venant prêcher leur loi,
n’étaient pas d’accord entr’eux sur cette loi même.
Enfin on apprit qu’à Kanton il y avait des Hollan-
dais, des Suédois, des Danois, des Anglais qui,
quoique chrétiens, ne passaient pas pour être de la
religion des chrétiens de Macao.
Toutes ces réssexions réunies déterminèrent enfin
le suprême tribunal des rites à défendre l'exercice
 
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