JP
^191.
.194 H'e NRI VI.
démantelé. Il partage avec le comte de Holstein le titre
de seigneur de Lubeck , qui demeure toujours ville
libre sous ses seigneurs.
L’empereur Henri VI, par cette victoire et par cette
paix étant affermi en Allemagne , tourne ses pensées
vers l’Italie. Il pouvait y être plus puissant que
Charlemagne et les O thons ; possesseur direct des terres de
Mathilde s roi de Naples et de Sicile par sa femme, et
suzerain de tout le relie.
Il fallait recueillir cet héritage de Naples et de Sicile.
Les seigneurs du pays ne voulaient pas que ce royaume ,
devenu ssorilsant en si peu de temps, fût une province
soumise à l’Allemagne. Le sang de ces gentilshommes
français, devenus par leur courage leurs rois et leurs
compatriotes, leur était cher. Ils élisent Tancrède, fils
du prince Roger, et petit-fils de leur bon roi Roger.,
Ce prince Tancrède n’était pas né d’un mariage reconnu
pour légitime: mais combien de bâtards avaient hérité
avant lui de plus grands royaumes ! la volonté des
peuples et l’élection paraîtraient d’ailleurs le premier
de tous les droits.
L’empereur traite avec les Génois pour avoir une
Hotte avec laquelle il aille disputer la Fouille et la
Sicile. Des marchands pouvaient ce que l’empereur ne
pouvait pas par lui-même. Il confirme les privilèges
des villes de Lombardie pour les mettre dans son parti.
Il ménage le pape Cèleflin III ; c’était un vieillard de
quatre-vingt-cinq ans , qui n’était pas prêtre. Il venait
d’être élu.
Les cérémonies de l’intronisation des papes étaient
alors de les revêtir d’une chappe rouge dès qu'ils
étaient nommés. On les condyisait dans une chaire de
^191.
.194 H'e NRI VI.
démantelé. Il partage avec le comte de Holstein le titre
de seigneur de Lubeck , qui demeure toujours ville
libre sous ses seigneurs.
L’empereur Henri VI, par cette victoire et par cette
paix étant affermi en Allemagne , tourne ses pensées
vers l’Italie. Il pouvait y être plus puissant que
Charlemagne et les O thons ; possesseur direct des terres de
Mathilde s roi de Naples et de Sicile par sa femme, et
suzerain de tout le relie.
Il fallait recueillir cet héritage de Naples et de Sicile.
Les seigneurs du pays ne voulaient pas que ce royaume ,
devenu ssorilsant en si peu de temps, fût une province
soumise à l’Allemagne. Le sang de ces gentilshommes
français, devenus par leur courage leurs rois et leurs
compatriotes, leur était cher. Ils élisent Tancrède, fils
du prince Roger, et petit-fils de leur bon roi Roger.,
Ce prince Tancrède n’était pas né d’un mariage reconnu
pour légitime: mais combien de bâtards avaient hérité
avant lui de plus grands royaumes ! la volonté des
peuples et l’élection paraîtraient d’ailleurs le premier
de tous les droits.
L’empereur traite avec les Génois pour avoir une
Hotte avec laquelle il aille disputer la Fouille et la
Sicile. Des marchands pouvaient ce que l’empereur ne
pouvait pas par lui-même. Il confirme les privilèges
des villes de Lombardie pour les mettre dans son parti.
Il ménage le pape Cèleflin III ; c’était un vieillard de
quatre-vingt-cinq ans , qui n’était pas prêtre. Il venait
d’être élu.
Les cérémonies de l’intronisation des papes étaient
alors de les revêtir d’une chappe rouge dès qu'ils
étaient nommés. On les condyisait dans une chaire de