DU CARDINAL DE RICHELIEU. 319
,, Sirmon, et Salomon , etc aient le brevet de
,, conseiller d’Etat pour faire votre panégyrique ,
,, mais je ne veux pas qu’ils m’ennuient.
,, Votre abbé de Bourzeys m’a déjà fait perdre
,, mon temps à lire une narration succinte et erronée
,, de ce qui s’est passé publiquement depuis quelques
,, années , et de ce que je savais mieux que lui.
,, Tâchez donc de me procurer un mémoire succint
,, de ce que je dois faire ; que l’un soit la suite de
,, l’autre; et si Bourzeys n’est pas capable d’un tel
,, ouvrage , donnez-le à faire à Collctet où à
,, Chapelain. ,,
Je demande à TVT. de Foncemagne et à tous les
lecteurs , si un tel discours dans la bouche de
Louis XIII n’aurait pas été d’autant plus raisonnable,
que le testateur politique emploie une section entière
à prouver qu’il faut être gouverné par la raison?
Suite de cette quejlion.
Trouvez bon, Monsieur, que je me serve
encore d’une de vos allégations pour me prouver
invinciblement à moi-même que ce célèbre ministre
n’a point fait le testament qu’on lui reproche.
Vous le reconnaîtrez , dites-vous , au conseil qu’il
donne à Louis XIII en ces termes : „ Conjurant
,, votre majesté d’appliquer son esprit aux grandes
,, choses importantes à sonEtat, et de mépriserles
,, petites. ,,
Voilà précisément le défaut dans lequel on fait
tomber le cardinal ; rien n’était plus important que
l’éducation du dauphin : quel gouverneur lui donnera-
t-on? qui mettra-t-on auprès de sapersonne? Il n’en
,, Sirmon, et Salomon , etc aient le brevet de
,, conseiller d’Etat pour faire votre panégyrique ,
,, mais je ne veux pas qu’ils m’ennuient.
,, Votre abbé de Bourzeys m’a déjà fait perdre
,, mon temps à lire une narration succinte et erronée
,, de ce qui s’est passé publiquement depuis quelques
,, années , et de ce que je savais mieux que lui.
,, Tâchez donc de me procurer un mémoire succint
,, de ce que je dois faire ; que l’un soit la suite de
,, l’autre; et si Bourzeys n’est pas capable d’un tel
,, ouvrage , donnez-le à faire à Collctet où à
,, Chapelain. ,,
Je demande à TVT. de Foncemagne et à tous les
lecteurs , si un tel discours dans la bouche de
Louis XIII n’aurait pas été d’autant plus raisonnable,
que le testateur politique emploie une section entière
à prouver qu’il faut être gouverné par la raison?
Suite de cette quejlion.
Trouvez bon, Monsieur, que je me serve
encore d’une de vos allégations pour me prouver
invinciblement à moi-même que ce célèbre ministre
n’a point fait le testament qu’on lui reproche.
Vous le reconnaîtrez , dites-vous , au conseil qu’il
donne à Louis XIII en ces termes : „ Conjurant
,, votre majesté d’appliquer son esprit aux grandes
,, choses importantes à sonEtat, et de mépriserles
,, petites. ,,
Voilà précisément le défaut dans lequel on fait
tomber le cardinal ; rien n’était plus important que
l’éducation du dauphin : quel gouverneur lui donnera-
t-on? qui mettra-t-on auprès de sapersonne? Il n’en