IVloN cher ami, ce n’est qu’après les assirmations
à moi adjugées , et par moi faites , que j’ai eu la
vanité de proposer au juif, au plus scélérat de tous
les hommes de reprendre pour deux mille écus ce
qu’il m’a donné pour trois mille , et j’irai encore
plus loin s’il le faut, pour pouvoir m’approcher de
Potsdam. J’ai demandé seulement au roi qu’il daignât
me laisser encore ici jusqu’au 4011 5 mars. Le temps
elt bien dur , et en vérité , l’état de ma santé mente
de la compassion. IVlon cher ami, en vous remerciant
de la bonté que vous avez eue d’envoyer au
Marquisat, si je peux m’y transporter avant le 4 de
mars , l’envie d’être votre voisin précipitera mou
pèlerinage. 11 faudra regarder cette aventure comme
une maladie dont j’aurai guéri. Les petits désagré-
mens pasfent , l’amitié resie. Voilà pourquoi il faut
aimer la, vie. Adieu , ami charmant.
à moi adjugées , et par moi faites , que j’ai eu la
vanité de proposer au juif, au plus scélérat de tous
les hommes de reprendre pour deux mille écus ce
qu’il m’a donné pour trois mille , et j’irai encore
plus loin s’il le faut, pour pouvoir m’approcher de
Potsdam. J’ai demandé seulement au roi qu’il daignât
me laisser encore ici jusqu’au 4011 5 mars. Le temps
elt bien dur , et en vérité , l’état de ma santé mente
de la compassion. IVlon cher ami, en vous remerciant
de la bonté que vous avez eue d’envoyer au
Marquisat, si je peux m’y transporter avant le 4 de
mars , l’envie d’être votre voisin précipitera mou
pèlerinage. 11 faudra regarder cette aventure comme
une maladie dont j’aurai guéri. Les petits désagré-
mens pasfent , l’amitié resie. Voilà pourquoi il faut
aimer la, vie. Adieu , ami charmant.