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Wachsmuth, Curt
Die Stadt Athen im Alterthum (Band 1) — Leipzig, 1874

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https://doi.org/10.11588/diglit.12670#0774
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de jardins plus beaux que ceux qui sont. proche de la ville
un peu plus bas que le palais d'Hadrian, et qui tiennent
beaucoup plus d'etendue, d'oü vient que Pausanias fait men-

tion d'un lieu proche d'Athenes appelle les Jardins1)---.

Je ne vis point dans ces jardins le temple de Venus qui
y etoit du tems de Pausanias, ni la statue de cette deesse
que cet auteur, au livre premier de la description de la Grece,
dit estre un ouvrage qui ravissoit en admiration ceux qui le
voyoient.

On y voit pourtant encore des resies fort considerables
d'une ancienne tour, bätie de marbre rüde, grossier, et mal
poly: eile est ä peu pres comme sont les colombiers en
France. La voüte en est torubee, chaque pierre est de la meine
grossem', elles avancent et sortent toutes en dehors en lacon
de pointe de diamant2).

On m'a assure que cette tour etoit autrefois l'ecole et
l'academie de Platon3), et cela s'accorde bien avec ce que
j'ay lü dans quelques auteurs, que ce fameux philosophe se
retira liors d'Athenes ä la campagne, et asses proche d'une
montagne; cette tour est ä demy lieue de la ville, et n'est
eloignee du mont Hymette qu'environ un quart de lieue.

Voilä monsieur, ce que je say ä Vous ecrire d'Athenes,
pour Vous la representer teile qu'elle est de nos jours: en
quoy Vous voyes qu'elle est bien differente de ce qu'elle
etoit autrefois: puisqu'on n'y voit plus tous ces temples,
tous ces mausolees et toutes ces statues dont parlent les hi-
storiens. On ne scait pas meine en quel endroit etoient les
temples de Junon et de Ceres, ni les magnifiques sepulchres

1) Babin beschreibt das Dorf Ampelokijji, welches er irriger Weise
— obwohl es ihm vielfach nachgesprochen ist — mit dem unmittelbar
an der östlichen Stadtmauer gelegeneu Quartier Kf)iroi identificirt.

2) Auf diesen Thurm sind wohl auch zu beziehen die Worte des
französischen Anonymus bei Laborde I S. 79: village oü Von dit qiie
l'ecole des peripateticiens estoit, il y a encore une fagon de tour. —
Thürme der Unterstadt erwähnt die Anurgyrenchromk. Blatt ß S. 9
(s. oben S. 18) und der Brief des Atheners Benaldes, aus dem zugleich
hervorgeht, dass in den schlimmen Jahren 1CS8— 1690 auch sie litten
(s. oben S. 17 Anm. 2): doch sind diese wohl sicher fränkische Bauten.

3) Vgl. Wiener Anonymus § 1 und Pariser Anonymus am Ende.
 
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