DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.56076#0029
23
PLANCHE 8.
Va Ste. Vierte adorant l’enfant Jesus.
Dans l’Eglise de St. Laurent et autour de la fameuse Salutation de la Vierge par Veit
Stoss, se trouve une succession de bas-reliefs representant les 7 joies de Marie. La St. Vierge
adorant l’enfant Jesus, tiree de la 8me table de ces sculptures, fournit un bei e'chantillon de l’ex-
pression virginal par laquelle Stoss se fait remarquer dans toutes ses Madonnes; en general ces
bas-reliefs sont exe'cutes avec beau-coup plus de naturel et de simplicite que les figures un peu
colossales de la Salutation ä la Vierge, dans laquelle il avait adopte le style maniere de son
äpoque.
C’est Antoine Tücher qui, en 1518, a commande et fait exdcuter par Stoss les 7 joies de
Marie, dont on a tire la Vierge qui se voit en tete de cet ouvrage.
PLANCHE 9.
la Ste. Vierge avec l’enfant, representee comme Reine
du s iel.
Dans la Rue du Cerf et adossd ä une maison de peu d’apparence, se trouve la Vierge re-
presentee sur la planche 9me qui, par la nohlesse de ses contours et son style dtranger, frappe
tout particulierement des yeux acoutume's ä la sculpture Allemande, et rapelle les Apötres du style
Italien executes par Pierre Vischer.
Quan don examine attentivement cette figure avec ses draperies modernes, ainsi que l’enfant
J^sus, dont les helles formes et l’attitude gracieuse ne se rencontrent nulle part dans la sculpture
ancienne, on arrive tout naturellement ä la conclusion que cette groupe appartient ä des temps plus
rapproches delnous, et ä l’ecole Italienne. Le piedestal de la Ste. Vierge, ainsi que la maison ou eile
PLANCHE 8.
Va Ste. Vierte adorant l’enfant Jesus.
Dans l’Eglise de St. Laurent et autour de la fameuse Salutation de la Vierge par Veit
Stoss, se trouve une succession de bas-reliefs representant les 7 joies de Marie. La St. Vierge
adorant l’enfant Jesus, tiree de la 8me table de ces sculptures, fournit un bei e'chantillon de l’ex-
pression virginal par laquelle Stoss se fait remarquer dans toutes ses Madonnes; en general ces
bas-reliefs sont exe'cutes avec beau-coup plus de naturel et de simplicite que les figures un peu
colossales de la Salutation ä la Vierge, dans laquelle il avait adopte le style maniere de son
äpoque.
C’est Antoine Tücher qui, en 1518, a commande et fait exdcuter par Stoss les 7 joies de
Marie, dont on a tire la Vierge qui se voit en tete de cet ouvrage.
PLANCHE 9.
la Ste. Vierge avec l’enfant, representee comme Reine
du s iel.
Dans la Rue du Cerf et adossd ä une maison de peu d’apparence, se trouve la Vierge re-
presentee sur la planche 9me qui, par la nohlesse de ses contours et son style dtranger, frappe
tout particulierement des yeux acoutume's ä la sculpture Allemande, et rapelle les Apötres du style
Italien executes par Pierre Vischer.
Quan don examine attentivement cette figure avec ses draperies modernes, ainsi que l’enfant
J^sus, dont les helles formes et l’attitude gracieuse ne se rencontrent nulle part dans la sculpture
ancienne, on arrive tout naturellement ä la conclusion que cette groupe appartient ä des temps plus
rapproches delnous, et ä l’ecole Italienne. Le piedestal de la Ste. Vierge, ainsi que la maison ou eile