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virginales, expriment de la maniere la plus caracteristique, celles-ci l’asfliction, celles - lä le plaisir.
Cette cxe'cution, rappelant le ciseau de Schonhofer, s’approche pourtant davantage de l’ecole
romane par la draperie fine et legere, et semble sormer, par l’animation des traits et l’arrondi des
visages, la transition au style postdrienr, qui est celui de l’ecole allemande sous Kraft et Stoss.
PLANCHE VI.
I/apötre Timothee, par Vischer.
Bien que les apötres du Mausolee de St. Sebald, örige de 1507 ä 1519, soient, par des
reproductions plastiques et autres, depuis long-temps devenus le bien commun du public artiste,
nous avons juge de notre dcvoir d’incorporer ici du moins une seule des figures de cette plus belle
des productions de la sculpture nurembergeoise. C’est tout dire, attendu que c’est une chose ar-
retee par decision unanime que, par les douze apötres, il sorti de la fonderie de Vischer le plus
pröcieux joyeau de l’art allemand.
PLANCHE VII.
Ijes peres de leglise, par Vischer.
Groupes, deux ä deux, et de la moitie plus petits que les douze apötres, les douze principaux pöres
de l’e'glise ornent la partie superieure du Mausoloe'e de St. Sebald. Dans l’aisance et la hardiesse
du modelage de ces figures le principe pittoresque prevaut sur le pla*stique, et si Vischer, dans
les apötres, suit de preference un type de calme et de dignitö, dans les peres de l’eglise il fait
valoir le mouvement et l’animation. Le pere de l’eglise de notre groupe a l’air de s’adonner avec
beaucoup d’ardeur ä l’instruction d’un jcune homme.
PLANCHE VIII.
I<e Chevalier de i arbatete, par Vischer.
Bien que le millösime (1533) de cette excellente figure, haute de deux pieds et demi, soit
post6rieur ä la mort de Vischer (1528) eile est neanmoins l’ouvrage de ce maitre, d’apres les
virginales, expriment de la maniere la plus caracteristique, celles-ci l’asfliction, celles - lä le plaisir.
Cette cxe'cution, rappelant le ciseau de Schonhofer, s’approche pourtant davantage de l’ecole
romane par la draperie fine et legere, et semble sormer, par l’animation des traits et l’arrondi des
visages, la transition au style postdrienr, qui est celui de l’ecole allemande sous Kraft et Stoss.
PLANCHE VI.
I/apötre Timothee, par Vischer.
Bien que les apötres du Mausolee de St. Sebald, örige de 1507 ä 1519, soient, par des
reproductions plastiques et autres, depuis long-temps devenus le bien commun du public artiste,
nous avons juge de notre dcvoir d’incorporer ici du moins une seule des figures de cette plus belle
des productions de la sculpture nurembergeoise. C’est tout dire, attendu que c’est une chose ar-
retee par decision unanime que, par les douze apötres, il sorti de la fonderie de Vischer le plus
pröcieux joyeau de l’art allemand.
PLANCHE VII.
Ijes peres de leglise, par Vischer.
Groupes, deux ä deux, et de la moitie plus petits que les douze apötres, les douze principaux pöres
de l’e'glise ornent la partie superieure du Mausoloe'e de St. Sebald. Dans l’aisance et la hardiesse
du modelage de ces figures le principe pittoresque prevaut sur le pla*stique, et si Vischer, dans
les apötres, suit de preference un type de calme et de dignitö, dans les peres de l’eglise il fait
valoir le mouvement et l’animation. Le pere de l’eglise de notre groupe a l’air de s’adonner avec
beaucoup d’ardeur ä l’instruction d’un jcune homme.
PLANCHE VIII.
I<e Chevalier de i arbatete, par Vischer.
Bien que le millösime (1533) de cette excellente figure, haute de deux pieds et demi, soit
post6rieur ä la mort de Vischer (1528) eile est neanmoins l’ouvrage de ce maitre, d’apres les