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Ducuing, François [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0004
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L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE..

mais portés pardes garçons grecs, arméniens,
bulgares, bien vivants, qui nous serviront,
avec de l'eau de Karakoulak, claire comme
le diamant, le véritable mastic de Chio,
accompagné du tchibouk au long tuyau
de jasmin ; nous nous croirons sur le Bos-
phore.
Pour compléter l'illusion, nous pourrons

goûter la cuisine, elle est parfaite. On ne
saurait manger, même à Islambol, du hébab,
des dolma, du pilaf, meilleurs que chez
Pierre. Asker; et si vous en doutiez, sachez
qu'il a servi lui-même ces plats nationaux
sur la table Impériale, au palais de l'Elysée.

Marie de Launay.

III

La Statue de Léopold Ier au Champ de Mars.

Voyez, en regard de la statue de Guil-
laume Ier, roi de Prusse, la statue de Léo-
pold I", roi des Belges. Quelle différence

INSTALLATION DE L'EMPIRE OTTOMAN. — Dessin de M. Fellmann.

d'attitude et de caractère! et si les artistes se
sont bien inspirés de leur sujet respectif,
on doit comprendre qu'un abîme est entre
les deux monarques représentés.

Le cheval qui porte le roi Guillaume sem-
ble soulevé par la passion qui exalte et qui
pousse son cavalier, et l'on sent que son sa-
bot levé est prêt à piétiner sur tout ce qui lui
fait obstacle. Quel artiste compromettant que
M, Drake! Ne s'est-il pas inspiré de l'Apoca-

lypse en sculptant son héros? C'est l'homme
inspiré par le droit divin qu'il nous a repré-
senté là; et Dieu sait quels bouleversements
vont surgir devant cette" volonté implacable
que rien n'arrête.

En face est la statue du roi Léopold. Quel
contraste! Voici bien le roi constitutionnel
par excellence. Monté sur un cheval qu'à son
allure au repos on devine avoir été nourri
dans les gras et paisibles pâturages des Flan-

dres, le roi, chapeau bas, semble faire la ré-
vérence à un peuple libre.

Léopold I" a été, en effet, un philosophe
couronné, —■ un peu sceptique comme tous
les philosophes, sans grande passion pour le
bien, mais détestant le mal, ou plutôt l'ini-
quité et les agitations qu'elle cause. — La
révolution de 1848 avait ébranlé tous les
trônes. Léopold Ier, se sentant mal à l'aise,
plutôt que menacé, convoqua les principaux



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