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Ducuing, François [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0076
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76

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE.

ô contraste ! une composition pour empêcher
les chaudières à vapeur de s'incruster. Ici,
nous n'avions besoin de personne pour re-
connaître une composition de tan végétal,
destiné à agir sur les sels calcaires de l'eau
par le tannin que cette préparation contient.
Est-ce vraiment efficace? L'expérience seule
peut prononcer.

Nous ne dirons que quelques mots des
échantillons de terre de forêt que l'on a ap-
portés là. II serait à désirer que les collec-
tions de notre école forestière s'enrichissent
de ces produits qui n'ont pas de valeur pour
être remportés et qui, rapprochés d'autres
similaires, étudiés à nombre de points de

vue, peuvent amener des découvertes pré-
cieuses. Il y a là une mine de rapproche-
ments intéressants.

Passons à la pyramide suivante — tou-
jours à droite — elle renferme les produits
de la Pologne proprement dite. Au sommet
de la pyramide, trône le Lipowka, barrique
en bois de tilleul pour conserver le miel. Ici,
tous les objets de ménage et de ferme sont
faits en bois. Voici un versoir de charrue en
charme, taillé au couteau, un cor de chasse
en bois, rappelant tout à fait, par sa forme,
les cornes de bœuf "trouées dans lesquelles
soufflaient, au moyen âge, les grands feuda-
taires allemands. Voici la chope en bois de

chêne pourboire la bière. C'est un petit ton-
neau de bois à douilles cerclées par des petits
cercles d'acier poli : elle est munie d'une
anse et d'un couvercle ; elle est, dans sa
manière, aussi complète que celle dont l'anse
et le couvercle d'argent ciselé resplendissent
dans les brasseries, le soir.

Les besoins de tous les peuples sont les
mêmes : il faut un seau pour la provision
d'eau, il faut une cuiller pour que la ména-
gère y puise, à son tour, en détail, pour les
usages de la maison. Voici la cuiller à eau
de la Pologne : nous avons les mêmes en
Bretagne; seulement les paysans, chez nous,
ont trouvé moyen de faire de leur cuiller





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AUSTRALIE. — LAINES DE VICTORIA,

Dessin de M. Weber.

massive une fontaine intermittente. Ils en ont
percé la queue dans toute sa longueur : on
remplit la cuiller d'eau, on la pose sur les
bords du seau, en travers, l'eau coule et
forme un petit jet sous lequel le paysan se
lave les mains avant son repas. Et voilà
comment d'une cuiller il a fait une fontaine.
Le battoir à linge des Polonaises est carré et
le manche en est coudé légèrement. Il y a aussi
le petit tonneau de frêne cerclé de trente petits
cercles pressés, dans lequel on renferme les
provisions d'eau-de-vie. Cepetiltonneau se ter-
mine, à l'un de ses fonds, en goulot comme
une bouteille, et ce goulot se ferme à vis.
C'est là une liqueur précieuse ; elle doit se
verser parcimonieusement et ne pas s'éva-
porer.

N'oublions pas la longue pipe qui ressem-
ble exactement à une grosse canne à bec de
corbin ; le tuyau est en bois de cerisier,
probablement en Mahaleb dont l'odeur aro-
matique et forte plaît aux nombreux fumeurs.
Arrivons aux sabots en bois d'orme ou de
peuplier. Ce sont les frères de nos bottons
normands et bretons, la matière seule est
différente : chez nous on emploie le bouleau
et le tremble. Nous voyons à côté une sorte
de chaussure spéciale, mais bien grossière;
c'est une sorte de spardille faite en lanières
d'écorce de tilleul tissées triple l'une sur
l'autre. Il y a là de quoi garantir les pieds
d'un homme des cailloux du chemin, mais,
en vérité, une telle chaussure est indigne
d'un peuple civilisé. Telle les barbares venant

d'Asie l'ont inventée il y a vingt siècles, telle
nous la voyons aujourd'hui.

Arrêtons-nous dans cette nomenclature
dont nous omettons la plus grande partie,
pour dire quelques mots d'une collection en
forme de volume, de soixante espèces de
bois polonais indigènes. Jusque-là rien de
nouveau : l'écorce forme le dos, le plat
du volume montre la fibre en long et en
biais, la tranche en travers; mais le volume
s'ouvre, il est creux, et dans son intérieur on
trouve la feuille, la fleur, le fruit de l'arbre,
une brindille, un jeune rameau, la mousse
qui couvre sa tige, les animaux et insectes
parasites, sa cendre, son charbon, un copeau
de son bois, une section oblique d'une bran-
che, enfin tout ce qui peut servir à étudier





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