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Ducuing, François [Editor]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0077
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L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE.

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l'arbre, et, au milieu du dos, une savante
description latine. Est-ce assez complet?

Continuons notre chemin. La grande py-
ramide suivante est celle delà Russie propre;
elle est formée et rassemblée par l'Institut
forestier de Saint-Pétersbourg. Depuis les
chanvres gigantesques, jusqu'aux bouchons,
elle comprend une énorme quantité de choses
disparates, mais pour la plupart curieuses.
Dans un pays aussi riche en bois que la Rus-
sie, les mines à transformation doivent être
nombreuses, et elles le deviendront chaque
jour davantage. Les fabriques d'acide acé-
tique et de goudron, comme produits au
moins, ont envoyé leurs produits qui n'ont

rien de remarquable, mais prouvent au moins
que ces matières se fabriquent dans les diffé-
rents gouvernements forestiers.

Le Jardin botanique impérial de Saint-Pé-
tersbourg a envoyé une collection de 160
spécimens d'arbres et de plantes de différen-
tes espèces : puis les administrations fores-
tières des gouvernements baltiques, d'Arkan-
gel, de Vologda, de Peron, de Vilna, de
Kasan, de Minsck, de Volhynie, d'Astrakan
et de Tauride ont rassemblé une magnifique
collection de bois en gros blocs naturels
de 0m50 de haut, portant leur écorce sur
une face. Il y alàdes essences du nord, du
centre et du midi; le temps manque pour

faire ressortir les rapports et les différences.
D'ailleurs l'emplacement pour de semblables
études n'est pas favorable. Renouvelons ici
notre vœu que l'administration forestière
russe, dont les rapports avec notre adminis-
tration forestière sont si amicaux, necraigne
pas de laisser à l'école de Nancy cette collec-
tion si curieuse pour nous, presque sans va-
leur pour elle, puisqu'il lui suffira de le vou-
loir pour la refaire en peu de temps aussi
complète que possible.

Pourquoi notre administration forestière
ne lui rendrait-elle pas la pareille ? la
France et l'Algérie peuvent envoyer à Saint-
Pétersbourg des échantillons qui, pour les

BOIS FAÇONNÉS DE LA RUSSIE. — Dessin de M. Gaildrau.

Russes, lutteront certes d'intérêt avec ceux
qu'ils auront pu nous laisser.

Terminons en passant en revue des chan-
vres remarquables, surtout au point de vue
de la longueur, des huiles diverses : de chan-
vre, de soleil, de moutarde, d'olive, les unes
brunes, les autres claires et blondes. Puis
les fameux vases de bois à vernis rouges et
or; fantastiques de formes, fantasques de des-
sin, mais originaux, mais gracieux et cou-
rus.... je ne vous en dis pas davantage! On
fait queue pour obtenir la permission de
payer ces belles jarres ornementales au poids
de l'or! Enfin la mode y a mis son cachet!

A propos de bouchons, nous avons peu de
chose à signaler. Les bouchons russes sont ce
que sont les bouchons de tout le monde. Seu-

lement ils ont eu l'idée bizarre de faire des
porte-cigare en liège. C'est déjà bien assez
de faire de cette matière des casquettes et des
chapeaux qui ne sont pas légers du tout
parce qu'on est obligé de les doubler de quel-
que chose. Mais en faire des porte-cigare,
l'idée est baroque, car la sensation du bou-
chon sur les lèvres ne tentera — dans notre
pays — qu'un petit nombre de personnes !
Enfin, tous les goûts sont dans la nature !
dit un vieux proverbe : il faut croire qu'il a
raison.

Comme fond de tableau, nous avons une
petite percée sur l'exposition de Nijni Novo-
gorod où nous retrouverons le bois — non
l'écorce de bois, celle du tilleul, la tille —
employé à tout faire : filets, harnais de che-

val, nattes, corbeilles, éventails, que sais-je?
tout depuis la chaussure jusqu'au chapeau.
Ça n'est pas beau, c'est vrai ; ce n'est pas
souple, oh ! non, du tout, mais cela doit être
économique et frais.

H. DE LA BlaNCHÈRB.

VIII

France. — Instruments à vent.

C'est à bon droit que les vitrines brillantes,
les panoplies instrumentales de nos facteurs
attirent de leur côté les passants de l'Exposi-




 
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